Ce chemin de fer de 200 pieds de long vers nulle part est en fait une brillante échappatoire à l’expédition

« Tout allait bien » entre le DOJ et l’ASG jusqu’en août 2021, date à laquelle le DOJ aurait suivi un tuyau d’un initié pour découvrir la ligne, qui n’était apparemment pas connue des responsables du port de Bayside. Les avocats du DOJ auraient accusé les filiales d’ASG, Kloosterboer International Forwarding et Alaska Reefer Management, d’avoir tenté de contourner la loi Jones, déclarant que « les actions de la société n’étaient pas une erreur ou un oubli ponctuel, mais plutôt une partie d’un stratagème calculé et secret pour trouver une échappatoire dans le Jones Act, qui n’a été révélé que lorsque le gouvernement a reçu un pourboire d’un tiers. »

ASG aurait insisté sur le fait que la ligne de chemin de fer remplissait les critères d’exemption de la loi Jones, déclarant que le chemin de fer canadien Bayside est « incontestablement une ligne de chemin de fer canadienne enregistrée; les marchandises y sont chargées et parcourent une courte distance », ajoutant que ses produits ne sont pas légalement requis parcourir une distance minimale. En réponse, ASG poursuit le Department of Homeland Security pour détourner des amendes qui s’élèvent à plus de 350 millions de dollars, soit près de 90 % des revenus de l’entreprise en 2015, selon Le temps de Seattle. Que l’ASG ait bafoué l’esprit de la loi semble incontestable, mais qu’elle ait violé le lettre est une tout autre affaire, et c’est au tribunal de trancher.

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