Brecht sur le théâtre : le développement d’un résumé esthétique et d’un guide d’étude Description


Cette collection d’essais et d’écrits de l’innovateur du théâtre du XXe siècle Bertolt Brecht relate l’évolution de ses théories et de ses pratiques, en particulier en rapport avec sa philosophie socio-politique des lumières socialistes. Les écrits ont été créés sur une période de près de quarante ans et couvrent un certain nombre de transitions importantes dans sa vie et dans son travail. En plus d’examiner la question du rôle du théâtre dans la société, ils explorent également les questions de la relation entre théorie et pratique et l’utilisation de l’acteur comme moyen principal de communication théâtrale.

La collection commence par une introduction de l’éditeur, qui discute brièvement de l’intention du livre et du processus par lequel les nombreux écrits de Brecht ont été triés et organisés.

La première partie de la collection proprement dite date des années de Brecht en tant que créateur de théâtre de plus en plus influent dans son Allemagne natale. Il retrace ici certaines des origines de son esthétique théâtrale personnelle, louant ses prédécesseurs et commentant la manière dont son propre travail s’inspire du leur. Il établit des liens entre la façon dont la société en général commence à évoluer vers une perspective plus socialiste et explore comment le théâtre peut fonctionner à la fois comme miroir et déclencheur d’un tel changement.

Les écrits de la partie 2 sont tirés du début de la période d’exil de Brecht d’Allemagne, causée par la montée au pouvoir d’Hitler et du parti nazi. Au cours de cette période, Brecht commence à consolider ses croyances et ses pratiques en principes, développant une terminologie spécifique et innovante (théâtre épique, effet d’aliénation) pour le travail qu’il fait, terminologie qui est devenue au fil des ans un usage courant parmi les praticiens du théâtre.

La très brève partie 3 est un document unique, ce que Brecht appelle un « organum ». Ici, il résume essentiellement les écrits précédents, affinant encore plus ses idées et fournissant un exemple clair (dans son récit du développement d’un projet spécifique de « théâtre épique ») de la façon dont ces idées devraient être exécutées.

Dans la partie 4, cependant, ses idées commencent à prendre une direction légèrement différente. Alors qu’il continue d’écrire avec une passion à peine dissimulée sur ce qu’il croit être socialement vrai et nécessaire à la fois dans la vie et au théâtre, il semble adoucir quelque peu sa position dure. Par exemple, avant qu’il n’ait soutenu, il y avait peu de place pour un large éventail d’émotions humaines à la fois dans les pièces et dans le public, pour reconnaître la valeur d’un éventail un peu plus large de sentiments expérimentés. Au moment où le dernier écrit de la collection (une note de Brecht aux membres de sa compagnie d’acteurs) a été mis sur papier, le lecteur voit que son esthétique autrefois quelque peu dure a évolué au point où il suggère spécifiquement que son le style de présentation soit modifié pour permettre un attrait accru du public. En d’autres termes, ses principes sont passés d’un lieu d’idéalisme et d’intellectualisme rigides à une émotivité plus large et plus ouverte.



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