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Carnabuci a livré une nouvelle traduction fraîche et brute de la célèbre légende anglo-saxonne.
Reprendre un texte qui a été traduit maintes et maintes fois pendant des siècles n’est pas une mince affaire ; surtout quand on marche sur les traces d’un érudit comme Tolkien. Mais, la traduction de Carnabuci, je crois, comble avec succès le fossé entre les premières traductions latinisées de Beowulf et la version quelque peu prosaïque de Heaney de la légende anglo-saxonne.
En tant que classique moi-même, les contes épiques d’Homère, Hésiode, Virgile et des premiers auteurs grecs de codex ont façonné ma compréhension de la narration ancienne et de sa transition de la tradition orale à l’écrit. La préface de Carnabuci, cependant, remet en cause ce point de vue car elle ne reconnaît, à juste titre, qu’une partie de la tradition occidentale de la narration. Carnabuci, avec un esprit vif et un amour clair pour le métier, explique comment Beowulf devrait être lu aussi loin de la poésie épique née de la Grèce antique puis assimilée à la culture latine.
Beowulf, une pièce allitérative, est archaïque et germanique, et l’exploration détaillée par Carnabuci des choix qu’ils ont faits en traduisant à nouveau ce poème est fascinante. La préface révèle la beauté saisissante du langage et comment il a été utilisé pour répondre et traiter le monde autour du conteur.
Et puis, il y a la traduction elle-même. C’est la grande histoire que nous connaissons tous mais Carnabuci a apporté une fraîcheur au conte. Pour moi, la traduction de Heaney a toujours été trop prosaïque et brutale ; il a privilégié l’accessibilité au métier du poète sans nom. Alors que les traductions antérieures sont imprégnées d’une culture n’appartenant pas au poète original. Cette traduction semblait brute, un reflet fidèle de l’original.
Carnabuci espérait que cette traduction serait terre à terre et capturerait la tradition anglo-saxonne et je me sentais vraiment immergé dans ce monde. La tentative de faire correspondre la nature allitérative de Beowulf était également impressionnante et montrait le talent de Carnabuci en tant que traducteur et poète.
Bref, cette nouvelle traduction rappellera aux lecteurs la joie de prendre quelque chose de connu et de le réévaluer une fois de plus ; non pas pour le plier à notre point de vue moderne, mais en fait pour réclamer sa vérité et présenter au lecteur moderne une traduction brute et honnête d’une légende qui a irrévocablement façonné la narration.
Je suis écrivain, éditeur et professeur d’anglais basé au Royaume-Uni. J’ai auto-publié deux recueils de poésie (Entre les arbres et les fleurs sur le mur). J’aime réviser de la poésie, des nouvelles, de la fiction littéraire et de la fiction historique, ainsi que travailler en tant qu’éditeur et correcteur indépendant.
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