Avec « Evolver », Cate Blanchett apporte la passion XR à Cannes Les lectures incontournables les plus populaires Abonnez-vous aux newsletters variées Plus de nos marques

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Poursuivant son remarquable parcours en festival, l’expérience XR « Evolver » était l’un des huit projets sélectionnés pour la première compétition immersive du Festival de Cannes cette année.

Raconté par Cate Blanchett, le projet suit le flux d’oxygène dans tout le corps humain, retraçant nos écosystèmes internes via une expérience sensorielle complète sur la musique de Jonny Greenwood et Jóhann Jóhannsson, entre autres. Dirty Films de Blanchett a produit le projet aux côtés des partenaires Atlas V, Pressman Film, Marshmallow Laser Feast et Orange, en association avec Artizen. « Evolver » compte également Terrence Malick et le regretté Edward R. Pressman comme producteurs exécutifs.

Entre les tâches promotionnelles de « Rumours » et son programme d’accélération Proof of Concept, la star oscarisée a pris le temps de visiter l’installation « Evolver » au Cineum de Cannes, où la compétition immersive complète sera disponible jusqu’au 25 mai.

Blanchett a partagé son enthousiasme pour les nouveaux médias avec Variété.

Que pensez-vous du lancement par Cannes d’une compétition Immersive ?

Le cinéma consiste toujours à s’immerger dans d’autres mondes. Donner une plate-forme à des œuvres pionnières qui explorent de nouvelles opportunités d’expériences de transport est une extension inévitable et je suis ravi que nous ayons pu participer à ce lancement. Le cœur de Cannes sera toujours le cinéma pur – mais inclure ceux qui poussent à la limite technique de cette pureté est, à mon avis, vital pour la santé créative de tout festival.

©Olivier Vigerie

Comment ces nouvelles formes pourraient-elles aider les cinéastes présents ?

Parfois, les réalisateurs les plus récents sont – parfois sans le savoir – aussi de grands chorégraphes, designers, artisans et musiciens. Leur offrir de nouvelles façons d’explorer l’espace multidimensionnel et différents chemins pour créer des paysages sonores attrayants met davantage d’outils dans leur arsenal.

Quels outils vous ont attiré vers ce projet ?

Personnellement, j’ai été poussé à collaborer sur « Evolver » par l’ignorance et la curiosité de mettre un pied dans ce média qui semble avoir des possibilités et des applications infinies, dont je ne connais presque rien. Marshmallow Laser Feast était si turbo et généreux avec leurs connaissances et avec eux-mêmes, voulant repousser les limites habituelles du public. Mais oui, pour moi, c’est toujours une question de conversation. Je trouve l’intersection de la science et de l’art particulièrement émouvante, et le fait d’être exposé à de nouvelles façons de faire avancer l’histoire et l’expérience d’un public a été une grande motivation.

Comment s’est passée votre expérience « Evolver » à Cannes ?

Comme dans toute approche cinématographique, « Evolver » a été une collaboration intense – ce qui peut sembler paradoxal, car avec les lunettes VR portées par le spectateur, il peut au départ avoir l’impression qu’il s’agit d’une expérience solitaire. Vous vous sentez connecté pendant l’événement et après avec les autres autour de vous ainsi qu’avec l’espace dans lequel vous avez évolué. Votre respiration ralentit. Guidé par la voix, vos propres mouvements et le son époustouflant de Jonny Greenwood, Meredith Monk et Jon Hopkins. J’ai été profondément ému par le monde qu’ils étaient en train de créer.

©Olivier Vigerie

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