Attendez-vous à un déficit fédéral plus élevé de 7 milliards de dollars et à une croissance plus lente de l’économie canadienne, selon un rapport du DPB

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OTTAWA — Une année de croissance lente et un déficit nettement plus important à Ottawa, telles sont les dernières projections du directeur parlementaire du budget.

Le Bureau parlementaire du budget a publié mardi ses perspectives économiques et financières, un jour seulement après que la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé qu’elle présenterait son budget 2024 le 16 avril. Le DPB prévoit que le gouvernement enregistrera un déficit de 46,8 milliards de dollars cette année, soit plus que les 40,1 milliards de dollars que les libéraux prévoyaient à l’automne. Le déficit de l’année dernière était de 24 milliards de dollars.

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Le DPB prévoit également que les déficits seront plus élevés que les projections des libéraux au cours des prochaines années, alors que l’augmentation des dépenses de programmes et des frais de la dette s’accumule dans les livres du gouvernement.

Le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, a déclaré qu’il ne prévoyait pas d’équilibre budgétaire dans un avenir proche, même s’il a déclaré que le gouvernement semblait avancer graduellement dans la bonne direction au cours des cinq prochaines années.

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« Cela ne signifie certainement pas que nous retournons à des budgets équilibrés, probablement avec des déficits inférieurs à ceux que nous avons connus. Mais encore une fois, cela dépendra du montant des nouvelles dépenses prévues dans le budget du gouvernement lorsqu’il sera déposé le mois prochain », a-t-il déclaré.

Giroux a déclaré que ses estimations ne tiennent pas non plus compte des dépenses liées à la législation nationale sur l’assurance-médicaments annoncée la semaine dernière par le gouvernement ni à la nouvelle prestation canadienne pour les personnes handicapées, qui a été adoptée par la Chambre des communes. Cela ne tient pas non plus compte d’une augmentation des dépenses de défense, que le gouvernement subit de plus en plus de pression pour financer.

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L’évaluation de Giroux prévoit également une croissance économique lente de moins de 1% au cours de la prochaine année, avant une reprise de la croissance en 2025.

Il a déclaré que de nombreux facteurs pourraient modifier ces perspectives économiques. Mais il a déclaré que le scénario le plus probable était une croissance économique plus faible, mais sans récession.

« Une croissance économique atone, je pense que c’est notre meilleure estimation, à ce stade, avec les informations dont nous disposons actuellement, mais il pourrait toujours y avoir des surprises », a-t-il déclaré.

L’une de ces surprises potentielles pourrait être une évolution inattendue des taux d’intérêt. Les prévisions de Giroux prévoient que la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt à partir d’avril, mais cela pourrait ne pas se produire.

« Si la banque tarde ou prend plus de temps avant de commencer à baisser les taux, cela pourrait freiner la croissance économique », a-t-il déclaré.

Giroux a déclaré que des taux d’intérêt plus élevés pendant une période plus longue augmenteraient également le coût des emprunts du gouvernement. Les analystes économiques sont divisés sur le moment où la Banque du Canada commencera à baisser les taux, certains prévoyant une pause en avril et d’autres prévoyant une pause jusqu’en juin.

Giroux a déclaré qu’un report jusqu’en juin ajouterait un frein économique supplémentaire à celui prévu dans les prévisions.

« Retarder cela à juin, par exemple, constituerait un vent contraire pour l’économie canadienne, mais il ne serait pas très fort et ne suffirait donc pas en soi à plonger l’économie canadienne dans une récession. »

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