Alors que le Québec réforme la loi linguistique, les candidats à la direction des conservateurs se réunissent pour un débat en français

L’ancien premier ministre du Québec Jean Charest et Pierre Poilievre devraient dominer une grande partie du débat mercredi soir à Laval, car tous deux parlent couramment le français

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OTTAWA — Les candidats à la direction des conservateurs fédéraux se présenteront sur scène mercredi soir pour un débat en français, où l’accroissement du soutien du parti au Québec devrait figurer parmi les sujets abordés.

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L’événement se déroule à Laval, au Québec, au nord de Montréal, et survient à l’approche de la date limite pour que les candidats aient des partisans inscrits en tant que membres du parti pour pouvoir voter au concours.

L’ancien premier ministre du Québec, Jean Charest, et le député de longue date de la région d’Ottawa, Pierre Poilievre, devraient dominer une grande partie du débat, car tous deux parlent couramment le français et ont tracé la voie de la victoire dans la province.

Patrick Brown peut également parler français et a passé la course à faire campagne contre une loi controversée sur la laïcité au Québec qui interdit à certains fonctionnaires en position d’autorité de porter des symboles religieux au travail, ce qui, selon lui, est un affront à la liberté religieuse.

Les membres du parti surveilleront également si Leslyn Lewis a amélioré son français après s’être en grande partie tenue à un scénario préparé lors du débat à la direction en français de 2020.

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Les candidats monteront sur scène après l’adoption par l’Assemblée législative du Québec d’un projet de loi sur la réforme linguistique qui, selon les critiques, va trop loin dans la protection de la langue française en privant potentiellement les anglophones de la province de la possibilité d’accéder à des services comme les soins de santé en anglais.

Scott Aitchison, un député de l’Ontario rural qui se présente, a publié une déclaration avant l’événement de mercredi, promettant qu’un gouvernement dirigé par lui travaillerait avec les Québécois pour voir le nouveau projet de loi linguistique et la loi provinciale sur les symboles religieux abrogés.

Il a qualifié la réforme linguistique du premier ministre François Legault de « division » et a déclaré que le projet de loi est « conçu pour exploiter les frustrations en discriminant la minorité anglophone du Québec ».

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« Des politiques gouvernementales qui unissent francophones et anglophones sont ce dont le Canada a besoin. Nous ne pouvons pas permettre à la peur et à la colère de gagner dans ce pays », a déclaré Aitchison.

D’autres candidats ont pris position sur des questions pertinentes pour les Québécois et les membres du parti dans cette province également.

Brown, qui promet de combattre la loi québécoise sur les symboles religieux devant les tribunaux, a déclaré mercredi qu’il se débarrasserait de la loi actuelle sur les armes à feu et la remplacerait par une nouvelle qui concilie mieux la protection des rues du Canada avec le respect des droits de ses citoyens.

L’approche du gouvernement libéral en matière d’armes à feu, qui comprend un règlement interdisant les armes dites d’assaut, a été une source de frustration pour les conservateurs, dont beaucoup représentent des propriétaires d’armes à feu.

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Un autre cri de ralliement pour les candidats à la direction conservatrice Poilievre, Lewis et Roman Baber est de mettre fin à tous les mandats restants de masques et de vaccins COVID-19.

Baber est le député provincial indépendant de l’Ontario dont l’opposition à un verrouillage provincial l’a fait expulser du caucus du premier ministre Doug Ford. Sa campagne a annoncé mercredi qu’il avait gagné le soutien de Daniel Bulford, l’un des leaders de la manifestation du convoi qui a duré des semaines et bloqué les rues d’Ottawa en février.

Parmi les thèmes qui devraient être abordés lors du débat, mentionnons l’immigration, la santé, l’avenir du parti et la conquête de plus de sièges au Québec.

Ce dernier est un problème de longue date pour le parti, qui ne détient actuellement que 10 des 78 sièges de la province, tandis que les libéraux au pouvoir en ont 35 et le Bloc québécois 32.

Depuis la formation du Parti conservateur en 2003, le plus grand nombre de sièges qu’il a pu détenir a été de 12 sous l’ancien premier ministre Stephen Harper.

L’ancienne chef conservatrice Erin O’Toole a tenté de changer cela lors de l’élection fédérale de l’an dernier en faisant de nombreux arrêts de campagne au Québec et en promettant de conclure un nouveau contrat avec la province qui respecterait mieux ses champs de compétence.

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