Airmo combine la technologie spatiale et climatique avec des satellites de surveillance des émissions

La start-up allemande Airmo vise le changement climatique, avec des plans pour lancer une constellation de 12 satellites pour surveiller les émissions de gaz à effet de serre (GES) à travers la planète.

Pour alimenter ses ambitions, la société a annoncé aujourd’hui la clôture d’un financement de pré-amorçage de 5,2 millions d’euros (5,7 millions de dollars), dont 1,5 million d’euros d’investisseurs en capital-risque et un contrat de 3,7 millions d’euros avec l’Agence spatiale européenne (ESA).

Airmo, fondée en 2022, affirme qu’elle utilisera le financement pour lancer son premier satellite équipé d’un spectromètre et d’une technologie de détection et de télémétrie de la lumière (lidar) pour détecter et mesurer les GES en temps réel. La société affirme que sa solution « micro-lidar », combinée au spectromètre, améliore la précision de ses mesures en corrigeant les vents atmosphériques et les aérosols.

La cofondatrice de la société, Harriet von Kügelgen, a déclaré à TechCrunch qu’Airmo prévoyait de lancer son premier satellite fin 2024, bien qu’elle ait refusé de nommer le fournisseur de lancement. Les revenus d’Airmo seront générés par les entreprises qui paient pour leurs données sur les émissions, a-t-elle ajouté.

La startup est partenaire officiel du programme « Aiming for Zero » de l’Oil and Gas Climate Initiative, un groupe industriel composé de 12 des plus grandes sociétés énergétiques mondiales, dont Aramco, BP et Chevron. Ce partenariat donnera sans aucun doute à Airmo des informations clés sur les besoins d’un secteur de clientèle de base.

Le cycle a été mené par Findus Venture, avec une participation supplémentaire d’Ananda Impact Ventures, Pi Labs, E2MC, Antler et plusieurs investisseurs providentiels. Le contrat de l’ESA a été attribué dans le cadre du programme InCubed de l’agence, qui vise à financer des initiatives commerciales dans l’espace d’observation de la Terre.

« Nous constatons un intérêt croissant de la part de la société et des investisseurs pour le climat et la durabilité », a déclaré Michele Castorina, responsable des investissements à l’ESA, dans un communiqué. « L’observation de la Terre jouera un rôle clé dans ce paysage. »

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