Personne ne veut voir les gens qui ont débarqué cette institution nationale dans l’eau chaude chargée de nettoyer le gâchis
Contenu de l’article
Il y a toujours eu des histoires. Backroom, côté-de-la-bouche, histoires narquoises.
Publicité 2
Contenu de l’article
Des histoires grossières, grossières, de troisième main, de cinquième main. Non prouvé et non prouvable, mais toujours rebondissant dans la chambre d’écho qu’est la culture du hockey.
Cet été, les histoires ont émergé des vestiaires et des boissons d’après-match dans les hôtels des équipes sous les feux de la rampe. Une personne parcourant les pages sportives pourrait raisonnablement conclure que tout le monde connecté au jeu du côté des hommes est hors de contrôle.
Ce n’est pas vrai (ou nous espérons que ce ne l’est pas), mais les dessous sordides de notre jeu national ont été exposés comme jamais auparavant, y compris la nouvelle la semaine dernière que le propriétaire des Oilers d’Edmonton, Daryl Katz, a été accusé dans une poursuite d’avoir prétendument payé une ballerine adolescente 75 000 $ pour le sexe – une affirmation que Katz et la ballerine nient.
Ensuite, il y a la mère de tous les scandales sexuels au hockey, le Hockey Canada Eight et la décision prise par l’instance dirigeante nationale du hockey de payer la victime d’une agression sexuelle présumée d’un gang pour régler une poursuite de 3,55 millions de dollars et acheter son silence au nom d’elle. assaillants.
Si les gens qui dirigent Hockey Canada croyaient qu’ils pouvaient s’en sortir avec une autre lettre ouverte d’excuses aux Canadiens, cette croyance a été rapidement renversée par un article du Globe and Mail révélant l’existence d’un fonds de réserve de 15 millions de dollars utilisé pour régler cas d’abus sexuels.
Compte tenu du nombre de Canadiens qui, sans le savoir, ont contribué à ce fonds par le biais de l’inscription et des paiements d’assurance pour des millions de jeunes, les révélations ont déclenché une tempête d’un océan à l’autre. Le coût du match étant déjà élevé, la nouvelle selon laquelle certaines des accusations exorbitantes de Hockey Canada pourraient être acheminées vers les victimes d’entraîneurs et de joueurs soupçonnés d’abus sexuels ne s’est pas bien passée.
Publicité 3
Contenu de l’article
Hockey Canada a rapidement réagi en promettant de ne plus utiliser le fonds pour régler des réclamations pour agression sexuellemais les choses en sont arrivées au point où rien de ce que fait l’organisation n’est susceptible de gagner l’acceptation ou le pardon, peu importe le nombre de mea culpas provenant du siège social.
C’est déjà le plus gros scandale de l’histoire du jeu au Canada et avec chaque jour les dirigeants de Hockey Canada sacrifient tout pour rester au pouvoir, ça empire. La semaine dernière, l’organisation a jeté l’équipe du Mondial junior 2003 sous le bus dans le cadre de ses efforts de plus en plus frénétiques pour maintenir le statu quo au sommet.
Les accusations d’agressions sexuelles collectives contre l’équipe de 2003 sont graves et doivent être suivies, mais elles ne sont pas plus graves que celles de 2018 que Hockey Canada a ignorées jusqu’à ce qu’elle soit confrontée à une poursuite. De nouvelles accusations contre une autre équipe ne sont pas une raison pour donner une longue laisse au PDG Scott Smith.
Étant donné le manque total de jugement, de compétence et de normes éthiques affiché depuis le début de ce scandale, je ne ferais pas confiance à Smith pour gérer une vente de pâtisseries pour une collecte de fonds de hockey peewee. Je ne ferais pas non plus confiance au prédécesseur de Smith, Tom Renney, l’homme qui a annoncé sa démission le 20 avril, le jour même où des documents judiciaires détaillant les accusations dans l’affaire de 2018 ont été déposés à Londres.
Renney a déclaré que « nous avons réglé la réclamation rapidement parce que nous nous sommes sentis dans l’obligation morale de répondre au comportement présumé qui s’est produit lors de l’un de nos événements par des joueurs qui ont assisté à notre invitation ».
Publicité 4
Contenu de l’article
Une connaissance avocate qui s’est intéressée à l’affaire a contesté l’affirmation de Renney : « C’est ridicule », a-t-elle déclaré. « Les administrateurs d’un organisme à but non lucratif sont tenus d’agir dans le meilleur intérêt de l’organisme de bienfaisance et de faire preuve de diligence raisonnable avant de payer les réclamations. Agir par «obligation morale» n’est pas agir dans le meilleur intérêt de l’organisme à but non lucratif.
(La question de savoir si Hockey Canada est en fait un organisme à but non lucratif est une autre des myriades de questions qui tournent autour de ce scandale. Comme Soccer Canada, Hockey Canada a brouillé les cartes en créant plusieurs entités — dans ce cas, la Fondation Hockey Canada, elle-même une organisation non enregistrée. profit, ce que Hockey Canada n’est pas — bien que le manque de transparence soit un obstacle à chaque tournant.)
La « lettre ouverte » non signée de Hockey Canada datée du 14 juillet promet un examen de ses pratiques de gouvernance, mais pas un examen de ceux qui gèrent réellement. C’est là que réside le problème.
Lorsque cette histoire a éclaté pour la première fois, j’ai contacté Hockey Canada pour obtenir une réponse plus détaillée que la déclaration initiale, qui n’était rien de plus qu’un blocage. La réponse que j’ai reçue était une copie de la déclaration, qui était déjà publique.
Il était alors évident que l’obstruction n’allait pas fonctionner. Ce n’était pas le cas. Pas plus que les « lettres ouvertes » subséquentes, les témoignages au Parlement ou quoi que ce soit d’autre de Hockey Canada.
Il ne va pas voler. Personne ne veut voir les gens qui ont débarqué cette institution nationale dans l’eau chaude chargée de nettoyer le gâchis. Scott Smith doit y aller, ainsi que tout le monde dans la salle le jour où la décision a été prise de faire une grosse somme d’argent pour acheter le silence d’une victime présumée d’agression sexuelle.
Peut-être pourrons-nous alors recommencer avec une PDG très compétente pour renverser la culture toxique du hockey et entreprendre la longue et difficile tâche de réformer Hockey Canada.
-
Jack Todd : Il est plus que temps pour Hockey Canada de faire le ménage
-
Trudeau : Hockey Canada a besoin d’un « vrai règlement de comptes » à la suite d’un scandale