Contenu de l’article
OTTAWA — Les aliments riches en sucres, en sodium et en gras saturés seront accompagnés d’étiquettes d’avertissement claires au Canada à partir de 2026, a déclaré jeudi le gouvernement fédéral, dans le but de promouvoir des choix alimentaires plus sains et de réduire les risques chroniques pour la santé.
Contenu de l’article
« Nous savons qu’il n’est pas toujours facile de faire des choix sains », a déclaré le ministre de la Santé Jean-Yves Duclos aux journalistes. « Nous avons besoin d’un moyen rapide et facile de savoir exactement quelles options sont les plus saines. »
Selon les nouvelles règles, une étiquette en forme de loupe sera requise sur tous les aliments emballés contenant des niveaux élevés de sucre, de sel et de graisses saturées, ainsi qu’un texte indiquant clairement quels «nutriments préoccupants» un aliment contient, a déclaré Santé Canada.
Les fabricants auront plus de trois ans pour se préparer aux changements, les règles devant entrer en vigueur le 1er janvier 2026, a ajouté l’agence.
La politique ne s’appliquera pas à certains aliments, comme le lait nature et les œufs entiers, en raison de leur valeur pour la santé. Il exclura également le poisson et la viande crus, qu’ils soient entiers coupés ou hachés.
Ces exemptions viendront soulager l’industrie canadienne de la viande, qui a fait pression contre une proposition antérieure qui aurait vu le boeuf haché giflé avec une étiquette d’avertissement.
Les Canadiens consomment plus que les quantités recommandées de sucre, de sodium et de graisses saturées, ont déclaré des responsables, ajoutant que les étiquettes ne sont pas destinées à classer les aliments comme sains ou malsains.
Les maladies chroniques liées à l’alimentation comme le diabète et les maladies cardiaques sont les principales causes de morbidité et de mortalité au Canada, avec un fardeau économique évalué à 28,2 milliards de dollars par année, selon Santé Canada.
Ottawa a également proposé récemment que des mises en garde écrites soient imprimées sur les cigarettes individuelles. Si le Canada met en œuvre la mesure, il sera le premier pays à le faire.