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Dans L’Histoire des rois de Grande-Bretagne, Geoffroy de Monmouth propose de présenter l’histoire des rois britanniques en commençant par Brutus et en terminant par Cadwallo. Geoffrey entreprend cette entreprise à la demande de l’archidiacre d’Oxford qui présente à Geoffry un texte ancien à traduire du britannique au latin. L’histoire des rois britanniques montre comment la fortune, la jalousie et la trahison peuvent entraîner la disparition d’une nation entière. D’autre part, le texte détaille également les qualités nécessaires à un bon dirigeant qui unit son peuple dans la paix. Alors que le récit de Geoffrey se lit comme un roman, la base du livre est historique et donne au lecteur une vision généralisée de l’histoire britannique.
L’histoire de la Grande-Bretagne commence avec Brutus, un cheval de Troie exilé accusé d’avoir tué à la fois sa mère et son père. Pendant son exil, Brutus libère les chevaux de Troie réduits en esclavage et sécurise les navires pour naviguer sur les mers à la recherche d’une nouvelle maison. Les voyages de Brutus l’amènent finalement sur une île autrefois habitée par des géants et il la nomme la Grande-Bretagne après lui-même. Brutus entreprend rapidement d’établir des villes, de nommer des ducs et des comtes et de construire une capitale. Alors que Brutus combat sa part d’ennemis, la majorité de son règne se déroule dans la paix et la prospérité. Après Brutus, une série de rois rasent la Grande-Bretagne puis la relèvent. Il y a beaucoup de rois qui sont si horribles que leurs crimes sont inimaginables.
Au fur et à mesure que l’histoire évolue, le lecteur commence à voir des modèles. Un excellent dirigeant possède certaines caractéristiques, notamment des compétences militaires, un sens aigu de la justice alimenté par l’amour de son pays et la générosité. Ces rois sont fidèles à leurs compatriotes et cherchent à expulser tous les envahisseurs étrangers. Ils encouragent les œuvres civiques qui augmentent la fierté nationale et assurent le bien-être de leurs électeurs. D’un autre côté, il y a les rois qui sont motivés par la cupidité personnelle ou la jalousie. Alors que les dirigeants justes travaillent avec diligence pour construire leur royaume, les immoraux peuvent très rapidement décimer la nation entière. Dunvallo Molmutius passe ses quarante années de règne à établir des lois qui protègent l’île des voleurs et offrent un refuge à ceux qui en ont besoin. Lorsque Dunvallo meurt, ses fils prennent le contrôle du royaume et s’engagent immédiatement dans une bataille pour laquelle on devrait assumer le trône. Leur bataille ramène des étrangers sur l’île et ouvre la porte à la ruine de tout ce que leur père a travaillé si dur à construire.
La chronique de Geoffrey a tendance à parcourir rapidement les différents dirigeants en notant leur nom, la durée de leur règne et s’ils étaient un bon ou un mauvais dirigeant. Il peut divulguer quelques détails supplémentaires concernant tout travail important accompli par le souverain ou si un roi en particulier était exceptionnellement odieux. Geoffrey passe beaucoup de temps à discuter de la vie de Brutus, Constantine et Arthur. Le choix des rois à détailler est intéressant car Arthur est généralement considéré comme une légende et non comme un personnage historique. Cependant, chacun de ces rois est un exemple frappant des valeurs qui font un excellent dirigeant. Geoffrey a probablement choisi ces trois-là afin de faire subtilement comprendre à son bienfaiteur prévu, Alexander, comment gouverner efficacement. Le fait que le livre se termine par Cadawallader et la détérioration de la nation britannique est un autre indice que le texte de Geoffrey est censé servir de leçon au dirigeant actuel. Geoffrey maintient un style narratif relativement léger afin de ne pas offenser ouvertement Alexandre, mais les implications voilées sont perceptibles pour le lecteur instruit.
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