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Ce roman, écrit presque entièrement sous la forme d’un flashback prolongé, détaille les désintégrations mentales, spirituelles, financières et conjugales de la vie de Dick et Mary Turner, des fermiers blancs luttant pour gagner leur vie dans une ferme ensoleillée en Afrique du Sud. Situé à l’époque de l’apartheid (racisme institutionnalisé), le roman explore des thèmes liés à l’effet de l’apartheid sur la vie quotidienne des individus noirs et blancs, ainsi que la nature lente de la vengeance et le besoin d’un individu de l’auto-illusion pour éviter d’affronter des vérités inconfortables.
Le premier chapitre du roman décrit les événements et les circonstances qui ont immédiatement suivi la découverte du corps de Mary Turner, poignardée à mort dans sa propre véranda. Ces événements incluent la reddition immédiate et sans douleur de son meurtrier présumé, un serviteur noir nommé Moïse, et la désintégration mentale du mari de Mary, Dick. L’enquête initiale est menée par un inspecteur de police condescendant appelé Denham, amené à la ferme Turner par un voisin suspect mais étrangement compatissant nommé Charlie Slatter. Slatter et Denham considèrent tous deux le directeur adjoint de la ferme, Tony Marston, avec un certain mépris, mais sont néanmoins intrigués lorsqu’il dit avoir été témoin de circonstances qui, selon lui, pourraient éclairer le meurtre. Denham lui dit qu’à moins qu’il n’ait des faits froids et durs, il (Denham) n’est pas intéressé à entendre quoi que ce soit. Marston se sent snobé, restant silencieux alors que le corps de Mary et Dick Turner sont tous deux emmenés.
La vie, les expériences et les sentiments de Mary Turner sont au centre du reste du roman, qui se déroule dans les jours, les semaines, les mois et les années précédant le meurtre. Le deuxième chapitre se concentre sur l’enfance de Mary avec un père violent et alcoolique, une mère troublée et deux frères et sœurs plus âgés décédés pendant l’enfance. Mary quitte la maison dès qu’elle le peut, obtenant finalement un emploi de secrétaire dans la ville et se créant une vie qu’elle croit heureuse et épanouie. Cependant, sa façon de s’habiller est féminine, son désir pour le sexe opposé est minime et ses relations avec ses amis sont unilatérales – elles se révèlent à elle mais elle ne se révèle jamais à personne.
Un jour, à la suite d’un concours de circonstances, elle se rend compte que sa vie n’est pas aussi heureuse qu’elle le pense et devient obsédée par l’idée de se marier. Elle se retrouve attirée par un fermier nommé Dick Turner, et après une très brève cour suivie d’un mariage civil, elle le rejoint dans sa ferme.
Mary découvre bientôt que le mariage ne sera pas la perspective épanouissante qu’elle avait imaginée. Au fil du temps, Dick se révèle flou et peu fiable, le temps est insupportable et les relations de Mary avec les ouvriers noirs, tant à la maison que dans les champs, s’avèrent difficiles. Pendant ce temps, sa fierté l’empêche d’établir toute sorte d’amitié avec ses voisins, en particulier Charlie Slatter et sa femme, qui finissent par cesser d’essayer d’être amicaux. Au fil des ans, la condition spirituelle de Mary se détériore régulièrement et profondément, au point qu’elle tente de quitter la ferme et de retourner à sa vie en ville – seulement pour découvrir que tout a évolué sans elle et qu’elle n’est plus la bienvenue là-bas. Elle n’a d’autre choix que de retourner à son mariage.
Peu de temps après le retour de Mary, Dick tombe malade du paludisme. Après l’avoir soigné de sa fièvre et pendant qu’il reprend des forces, elle prend en charge la gestion de la ferme. Beaucoup plus organisée et beaucoup plus stricte que son mari, Mary se heurte bientôt aux indigènes beaucoup plus faciles à vivre, allant jusqu’à frapper l’un d’eux avec un fouet. Lorsque Dick est de nouveau debout, elle fait un effort pour l’amener à rationaliser ses méthodes de travail, mais ses efforts (et les siens) échouent. Quelque temps plus tard, après le départ de plusieurs domestiques en raison de l’hostilité constante de Mary, l’ouvrier de terrain qu’elle a fouetté – un homme nommé Moïse – entre dans la maison pour travailler comme domestique. La peur de Mary des Noirs en général, et de Moïse en particulier, la rend encore plus agressive et agressive avec lui – une agressivité qui ne diminue pas alors même qu’il commence à prendre particulièrement soin d’elle lorsque Dick a une autre crise de paludisme.
Quelque temps plus tard, après que Dick se soit remis de son deuxième combat contre le paludisme, Charlie Slatter rend visite à la ferme Turner et est choqué de voir à quel point la ferme et ses habitants sont délabrés. Il est cependant plus choqué de voir l’insolence avec laquelle Moïse traite Marie et l’intimité presque coquette avec laquelle Marie répond. Slatter prend les choses en main et force Dick à embaucher un manager et à emmener Mary en vacances. Slatter engage même le manager, Tony Marston, et Dick et Mary envisagent à contrecœur de partir. Cependant, la nuit précédant leur départ, Mary (qui à ce stade a presque complètement perdu la tête) est assassinée par Moïse, un acte de vengeance qui mijote depuis longtemps pour qu’elle l’ait frappé. A la fin du roman, Moïse s’installe pour attendre l’arrivée de la police… et sa punition.
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