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À la fin d’un roman de Lesley Glaister, je suis toujours surpris qu’on ne parle généralement pas d’elle dans le même souffle que certains de nos plus grands romanciers britanniques. Non seulement elle peut tracer une histoire captivante, mais son choix de langue est toujours si approprié, ses personnages si réels et son récit si mémorable.
Dans ‘Blasted Things’, Glaister remonte au début du vingtième siècle pour se concentrer sur les cicatrices, à la fois physiques et mentales, portées par ceux qui ont été pris dans la mort et la destruction incessantes de la Première Guerre mondiale. A eux deux Vincent et Clémentine, les personnages centraux de son roman, ont connu une terrible perte : d’amant ; d’identité; de place dans le monde. Cette souffrance les rend vulnérables à des décisions irréfléchies et à des malentendus aux conséquences fatales.
D’emblée, le lecteur se sent pour Clem. Ayant perdu Powell, un chirurgien canadien et l’amour de sa vie en France où elle a servi comme infirmière auxiliaire de terrain, elle rentre chez elle pour épouser son fiancé médecin respectable, Dennis. Ce dernier est condescendant, contrôlant et condescendant – un produit de son âge, ses manières démodées peut-être exacerbées par le fait qu’il a fait la guerre en travaillant dans un hôpital « à la maison ». Contrainte, avec un bébé qu’elle a du mal à aimer, elle rencontre Vincent et, étrangement, il y a quelque chose en lui de Powell qui l’attire vers lui.
Vincent, un ancien vendeur de porte-à-porte qui a accédé au poste de sergent dans l’armée, est tellement endommagé physiquement par la guerre qu’il porte un masque prothétique couvrant un côté de son visage. Lisant Clem comme un toucher doux, il accepte son offre de paiement pour la réparation de sa moto. Après tout, c’est elle qui a causé l’accident, n’est-ce pas ? Néanmoins, ce n’est pas la fin de leur association financière et le couple se rencontre clandestinement à plusieurs reprises. Alors qu’il serait facile de faire de Vincent un méchant pantomime, Glaister nous donne un portrait beaucoup plus nuancé d’un homme qui se défait sans faute de sa part. Dans l’Angleterre des années 1920, il est un rappel indésirable des dommages causés par la guerre.
C’est un roman très émouvant. Glaister explore pourquoi les personnes vulnérables se racontent les histoires qu’elles font. Elle rappelle au lecteur les contraintes et les restrictions auxquelles étaient confrontées les femmes de toutes les classes au début du XXe siècle, vues en termes de propriétaire même par ceux qui les aiment. Elle écrit sur les aspirations que la guerre tue et les secrets corrosifs qui nuisent à la possibilité d’un avenir radieux. Bien que de nombreux personnages soient imparfaits, il n’y a pas de jugement facile à porter. À la fin du roman, alors que les bateaux en papier de Clem peuvent dériver tranquillement vers l’aval, le lecteur comprend que son avenir ne sera probablement pas aussi tranquille.
Mes remerciements à NetGalley et Sandstone Press pour une copie de ce roman en échange d’une critique juste.
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