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Premier volume de la trilogie du Caire de Mahfouz Naguib, Palace Walk examine la vie de la classe moyenne juste après la Première Guerre mondiale, en suivant les joies, les peines et les chagrins de la famille Abd al-Ahmad pendant les années révolutionnaires 1917-19.
Ahmad Abd al-Jawad est un tyran domestique, exigeant l’obéissance immédiate et absolue à une norme domestique que peu de musulmans suivent. La pieuse épouse Amina est fière d’être soumise et solidaire. Elle prie constamment pour le bien-être de sa famille. Elle seule connaît son autre côté : les tournées nocturnes de beuverie et de sexe. Les étrangers voient Ahmad comme un homme de parti, musical et généreux. Homme religieux, Ahmad dépend de la miséricorde de Dieu.
La famille a un rythme quotidien. Les fils Yasin, Fahmy et Kamal prennent leur petit-déjeuner avec leur père et le suivent fièrement au travail ou à l’école. À leur insu, Ahmad et Yasin pratiquent la même débauche. Fahmy est un étudiant en droit sérieux et pieux. Clever Kamal est toujours à l’école primaire. Les filles Khadija et Aisha, aux antipodes en termes d’apparence et de tempérament, prennent ensuite le petit-déjeuner avec Amina, puis font le ménage sous la surveillance stricte d’Amina. Ahmad rentre de son magasin pour un déjeuner et une sieste, puis retourne au travail avant de sortir en ville. Les autres membres de la famille se réunissent au crépuscule pour « l’heure du café », un moment de partage privilégié.
Yasin tombe par hasard sur l’autre côté de son père alors qu’il rend visite à une call-girl et est impressionné par le fait qu’ils se ressemblent autant. Lorsque Yasin tente de violer la servante de la famille, Umm Hanafi, il est marié pour calmer ses passions, mais la mariée est trop libre pour que le mariage réussisse. Fahmy veut épouser le voisin d’à côté, mais cela lui est interdit jusqu’à ce qu’il obtienne son diplôme. Il s’implique dans le dangereux mouvement révolutionnaire et entre en conflit avec Ahmad, désobéissant finalement à un ordre direct de cesser et de s’abstenir. Les deux ne se réconcilient jamais complètement. Les sœurs sont mariées à des frères aisés et emménagent dans la maison du mari, moins stricte et moins fatigante.
Pour réprimer les manifestations nationalistes, des garnisons britanniques sont établies, une en face de la maison d’Abd al-Jawad. Kamal se lie d’amitié avec les soldats tandis que Fahmy en particulier les déteste. Ahmad quitte une débauche nocturne pour être arrêté et forcé d’aider à réparer les dégâts causés par les terroristes. Les nationalistes atteignent leurs objectifs et une grande et joyeuse célébration est sanctionnée. L’idéaliste Fahmy fait partie de ceux qui ont été abattus par les troupes britanniques renégats.
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