Les libéraux de Trudeau privilégient l’avion américain plutôt que l’avion canadien dans le cadre d’un contrat militaire.
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Le gouvernement Trudeau semble vouloir encore une fois s’en prendre aux travailleurs canadiens, cette fois dans le secteur de l’aérospatiale.
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Il semble que le gouvernement ait l’intention d’aller de l’avant avec son projet de contrat à fournisseur unique avec Boeing sans même laisser la proposition canadienne conjointe de Bombardier et de General Dynamics Mission Systems soumissionner pour le projet.
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Juste après l’annonce selon laquelle 900 travailleurs sud-coréens seront autorisés à venir au Canada pour construire une usine de batteries pour véhicules électriques soutenue par le gouvernement, vient l’annonce selon laquelle le gouvernement Trudeau s’apprête à favoriser les travailleurs américains de l’aérospatiale plutôt que les Canadiens.
L’annonce du gouvernement Trudeau pourrait intervenir dès jeudi.
Cela n’a tout simplement aucun sens de dépenser plus de 8 milliards de dollars en nouvel équipement pour la Force aérienne sans même permettre à une entreprise canadienne de soumissionner. Le gouvernement a lancé une demande d’informations sur le projet l’année dernière et a reçu près de deux douzaines de réponses, mais jusqu’à présent, il n’a discuté qu’avec Boeing.
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Les racines de Bombardier dans l’industrie aérospatiale remontent aux années 1920, lorsque l’avion d’entraînement Moth était construit pour l’Armée de l’Air à l’usine toujours en activité de l’entreprise à Downsview. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les travailleurs de Downsview se sont rééquipés pour construire le Mosquito, l’avion de combat le plus rapide au monde à l’époque.
General Dynamics fournit des dispositifs de repérage et d’affûtage aux militaires depuis ses installations d’Ottawa depuis peu après la guerre. Leur équipement, considéré comme le meilleur au monde, se trouve dans l’avion de patrouille maritime actuel, le CP-140.
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Combiner les efforts de ces deux entreprises canadiennes profondément enracinées dans l’approvisionnement de nos militaires semble une évidence. Au lieu de cela, les nuls d’Ottawa ne laisseront même pas la proposition conjointe atteindre l’étape de la soumission.
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Le gouvernement a clairement fait savoir qu’il souhaitait accélérer la commande du Boeing P-8, un modèle dont la production est sur le point d’être arrêtée. Ils soutiennent que le P-8 est le seul avion qui peut répondre aux besoins du Canada, même s’il ne possède pas certaines des mêmes capacités que les avions actuels qui doivent être remplacés.
Il convient de souligner que le CP-140, équipé d’un équipement de suivi de General Dynamics, a battu le P-8 dans plusieurs compétitions de suivi de sous-marins ces dernières années. Dans ces conditions, le gouvernement pourrait vouloir donner une chance à ces entreprises canadiennes et aux travailleurs qui fabriquent leurs produits, au lieu de favoriser les travailleurs américains.
Ces travailleurs réagissent maintenant, cependant, avec des membres de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale et d’Unifor qui lancent une campagne de rédaction de lettres et se joignent à une conférence de presse à Ottawa mardi pour demander au gouvernement de lancer un appel d’offres ouvert.
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C’est ce que les premiers ministres de l’Ontario, Doug Ford, et du Québec, François Legault, demandent au gouvernement depuis des mois : non pas attribuer le contrat à Bombardier, mais autoriser un appel d’offres ouvert.
« Nous comprenons que tous les gouvernements doivent être en mesure de réaliser leurs priorités tout en garantissant le meilleur rapport qualité-prix pour l’argent des contribuables. Donner aux entreprises canadiennes et à leurs travailleurs toutes les chances d’être compétitifs ne fait que soutenir cet objectif », ont déclaré Ford et Legault plus tôt ce mois-ci.
S’adressant aux journalistes sur la Colline du Parlement, le premier ministre Justin Trudeau a semblé dédaigneux face aux préoccupations de Bombardier lorsqu’on lui a demandé.
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« Nous avons entendu Bombardier très clairement. Ils font beaucoup de bruit. Je comprends, c’est leur travail d’essayer de vendre des avions et de créer des emplois », a déclaré Trudeau.
La position officielle du gouvernement est qu’aucune décision n’a été prise, mais cela fait des mois qu’il insiste pour qu’un contrat à fournisseur unique soit attribué à Boeing et des signaux provenant de la Colline du Parlement indiquent que le Cabinet s’est réuni et a discuté de l’achat et qu’une annonce est imminente.
Si cela se produit, ce sera une autre trahison des travailleurs canadiens de la part de Trudeau.
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