3 principes directeurs FinOps qui vous aideront à expliquer les coûts du cloud au conseil d’administration

A le prix tag pour l’innovation devenu intenable ?

Lorsque les entreprises soutenues par du capital-risque recherchaient des mesures de croissance, des factures de cloud plus élevées étaient considérées comme inévitables. Mais l’exubérance des dernières années s’estompe et les investisseurs adoptent une approche plus sombre des finances des sociétés de leur portefeuille. Les services cloud et SaaS basés sur l’usage, qui sont devenus un centre de coûts majeur, sont à l’honneur.

Les équipes de développement doivent faire face à la musique et commencer à être financièrement responsables de l’infrastructure et des services qu’elles utilisent. Pendant ce temps, les directeurs financiers et les directeurs techniques doivent se préparer à répondre à certaines questions difficiles lors des réunions du conseil d’administration.

La pratique FinOps offre des idées et des outils clés qui vous permettent de comprendre, de concevoir et de prévoir les dépenses liées au cloud d’une manière alignée sur les objectifs de l’entreprise. En appliquant les principes FinOps, les entreprises ont la possibilité d’améliorer considérablement leurs marges brutes et de tracer une voie vers la rentabilité, ainsi que d’apaiser les inquiétudes des investisseurs concernant les mesures de revenus.

Les marges brutes sont une préoccupation au niveau du conseil d’administration

Connaître l’économie de votre unité cloud est essentiel pour créer un modèle explicable et transparent de vos coûts cloud.

Les écosystèmes cloud et d’applications qui se sont développés au cours de la dernière décennie contribuent à alimenter l’innovation. Ils permettent aux développeurs de créer des fonctionnalités, de concevoir des expériences et d’exécuter des tests à un rythme effréné, avec un minimum de soucis concernant l’infrastructure. Cependant, cette innovation a un prix élevé et entraîne une perte de contrôle financier, car les équipes ont du mal à comprendre quelles fonctionnalités ou quels clients font grimper les coûts.

C’est devenu une question urgente aujourd’hui. Les sociétés de capital-risque sont devenues réticentes à verser davantage de fonds dans des entreprises qui incinèrent de l’argent. Les marges brutes, auparavant considérées comme un problème à résoudre à un moment indéterminé dans le futur, sont devenues une priorité immédiate au niveau du conseil d’administration.

Ce qui est particulièrement troublant pour les investisseurs, c’est à quel point les dépenses dans le cloud ont tendance à être opaques : un seul chiffre peut englober de nombreux cas d’utilisation internes et en contact avec les clients, ce qui rend impossible une justification ou une optimisation cohérente.

Le passage de l’optimisation des coûts au FinOps

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