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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Whitehead, Colson. Zone One. Doubleday, 2011. Première édition, couverture rigide.
Le narrateur à la troisième personne de Zone One, Mark Spitz, se retrouve dans une ville dystopique de New York, après que la Terre a été infectée par une épidémie qui transforme les humains en zombies, appelés par les personnages de Zone One des skels et des traînards. Ces créatures mortellement contagieuses infectent les personnes vivantes en les mordant, les transformant ainsi en un autre skel. Mark Spitz et ses collègues balayeurs sont chargés de nettoyer tous les skels et traînards d’une petite zone de Manhattan appelée Zone One, dans l’espoir de réinstaller la zone avec des vivants. Pendant trois jours, Mark Spitz et ses collègues balayeurs parcourent le Lower Manhattan, détaillant l’horrible réalité apocalyptique dans laquelle ils vivent.
Dans le chaos provoqué par la peste, un gouvernement naissant s’est formé à Buffalo, dans l’État de New York. Il s’agit d’une institution à l’esprit corporatiste qui tente de rebaptiser la survie comme une chose honorable et optimiste. Buffalo a développé des camps de réfugiés dans tout le pays et espère réussir à nettoyer Manhattan afin de pouvoir y réinstaller une petite population. Avant que Buffalo ne devienne le quartier général des survivalistes, les survivants se déplaçaient d’un endroit à l’autre, tuant des squelettes au passage, faisant tout ce qu’ils pouvaient pour rester en vie. Mark Spitz a parcouru sa ville natale, Long Island, immédiatement après la peste, se retrouvant dans divers États du nord-est avant de découvrir un camp de réfugiés appelé Happy Acres. À Happy Acres, Mark Spitz entend parler de l’effort de nettoyage à Manhattan et aspire à y participer.
Le récit est en grande partie composé de flashbacks. Dans un style sporadique, Mark Spitz se souvient de sa vie avant la peste, se présentant comme une personne médiocre qui a appris à se débrouiller à l’école, au travail et dans ses relations avec un minimum d’efforts. Sa vie avant la peste était sans intérêt : il avait peu d’amis et vivait avec ses parents à l’époque de Last Night, le terme désignant la nuit où la société s’est effondrée. Pourtant, aussi souvent que Mark Spitz se plonge dans les flashbacks, il hésite à s’attarder trop longtemps sur les souvenirs ou les émotions : les survivants qui s’accrochent trop au passé finissent par mourir, il le sait, alors il s’en détache. En période de peste, Mark Spitz est loin d’être médiocre. Il a trouvé sa raison d’être en tuant des skels et excelle dans son travail de balayeur. Il appartient à la ville apocalyptique.
Bien que le roman soit parsemé de flashbacks détaillant le passé de Mark Spitz et son histoire de survie à la peste, dans le temps présent, il est avec son équipe de balayeurs, l’unité Omega, en train de nettoyer les gratte-ciels de Manhattan. L’unité Omega est composée de Mark Spitz, Kaitlyn et Gary. Aucun d’entre eux, ni d’autres balayeurs, n’a d’expérience militaire, mais ils sont armés d’artillerie et d’armes de combat. L’armée a d’abord balayé Manhattan après la peste ; de nombreux soldats ont cependant été mordus et sont devenus des skels. Mark Spitz est sceptique quant aux efforts de reconstruction de Buffalo et sent quelque chose de secret dans leur mission. Le mur frontalier qui barricade la Zone One du reste de Manhattan infesté de skels semble vaciller, et Mark Spitz sent qu’il va bientôt tomber. La méfiance de Mark Spitz envers les barricades mène à des thèmes plus larges impliquant la démocratie, les structures institutionnelles et la confiance systématique. Mark Spitz est reconnaissant pour de tels systèmes, mais aspire à vivre en dehors de leur autorité.
Dimanche, troisième et dernier jour du récit du roman, la barricade qui protège la Zone 1 tombe. Mark Spitz tente d’assurer la sécurité de son équipe de balayeurs, mais se rend vite compte que tout est perdu : le monde est à nouveau en train de s’écrouler. Pourtant, il ne panique pas. Mark Spitz s’épanouit dans l’apocalypse de New York et se lance le défi de tuer des skels. Le roman se termine alors qu’il marche sur une nuée de zombies envahissants, tirant dans leurs bouches assoiffées de sang.
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