X peut être « immédiatement » débloqué au Brésil après avoir payé une amende de 1,9 million de dollars

X n’a ​​qu’à payer une dernière amende au Brésil pour rétablir ses services, selon Bloomberg et CNBC. La Cour suprême R a condamné l’entreprise à payer 10 millions de reais, soit environ 1,9 million de dollars, pour ne pas s’être conformée à l’ordonnance du tribunal brésilien pendant deux jours. Moraes a ajouté que le retour de l’entreprise « dépend uniquement du plein respect de la législation brésilienne et du respect absolu des décisions de justice dans le respect de la souveraineté nationale ». Plus précisément, Moraes a infligé une amende à X le 19 septembre pour avoir rétabli ses services dans le pays pour certaines personnes malgré l’interdiction du site Internet. Le juge a également infligé une amende à l’entreprise après que X ait ignoré l’interdiction une deuxième fois le 23 septembre via Starlink.

Le propriétaire de X, Elon Musk, avait déjà résisté à l’ordre de Moraes de supprimer et de geler plusieurs comptes qui auraient diffusé de la désinformation sur la plateforme. Musk y a vu une censure et a choisi de fermer ses opérations dans le pays au lieu de s’y conformer. En réponse, Moraes a ordonné aux fournisseurs d’accès Internet du pays de bloquer la plateforme de médias sociaux et d’édicter une nouvelle règle selon laquelle toute personne accédant à X via un VPN pourrait être condamnée à une amende quotidienne de 50 000 reais (8 900 dollars). Le tribunal a également gelé le compte bancaire brésilien du fournisseur de services Internet Starlink de SpaceX. Il a finalement retiré 18,35 millions de reais (3,4 millions de dollars) du compte de Starlink et de X pour régler les sanctions précédentes que la Cour suprême avait imposées au réseau social.

Cependant, il y a quelques jours, les avocats de X auraient déposé un document au tribunal désignant le représentant légal de l’entreprise au Brésil, comme Moraes l’avait demandé. Le site Internet a également supprimé les comptes que le juge avait cités dans ses directives initiales et qu’il avait identifiés comme une menace pour la démocratie, montrant ainsi sa volonté de se conformer aux ordonnances du tribunal. Le New York Times a rapporté à l’époque que X n’avait pas soumis tous les documents nécessaires pour amener le Brésil à lever son interdiction. La déclaration de Moraes selon laquelle l’entreprise peut « reprendre immédiatement ses activités » après avoir payé cette amende suggère que X a réglé ce problème et que les utilisateurs brésiliens pourraient bientôt pouvoir accéder au site Web.

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