Un jeune homme (George MacKay) atteint d’un trouble de l’identité d’espèce est interné dans un asile barbare à Wolf.
Wolf est le film le plus étrange que j’ai vu cette année. La prémisse a un jeune homme (George MacKay) avec un trouble de l’identité d’espèce engagé dans un établissement dirigé par un psychologue barbare. Les patients agissent et se comportent comme des animaux. Certains sont dangereux, mais ils souffrent tous d’humiliation et d’abus dans la société. La distribution de l’ensemble Wolf est assez convaincante. Les performances aident le film à surmonter modérément plusieurs défauts gênants.
Jacob (George MacKay) est emmené par ses parents dans un asile isolé qui traite la dysphorie des espèces. Il aime se promener nu à travers les bois à quatre pattes comme un loup. Mais ressent une honte et une culpabilité énormes pour les ennuis qu’il a causés à sa famille. Jacob observe le berger allemand (Fionn O’Shea), le perroquet (Lola Petticrew) et le cheval (Elsa Fionuir) se faire intimider par le gardien du zoo (Paddy Considine). Un directeur médical qui utilise la douleur et la peur comme méthodes de traitement principales.
Un rôdage tard dans la nuit présente Jacob au chat sauvage (Lily-Rose Depp). Le couple est fasciné par la personnalité animale de l’autre. Mais ses raisons d’être là ont des enchevêtrements plus profonds. Le gardien du zoo concentre sa cruauté sur Jacob, qui continue d’embrasser une nature sauvage. Wildcat doit choisir entre le seul endroit qu’elle ait jamais connu ou un amour interdit semé de dangers.
La réalisatrice/scénariste Nathalie Biancheri prend la maladie mentale au sérieux. Les patients n’ont rien de comique. Ce n’est pas un film Furries avec un problème de fétichisme. Ils ont tous du mal à gérer leurs pulsions animales. C’est encore plus troublant de les voir brutalisés par les exercices sadiques du gardien de zoo. L’asile est un lieu qui écrase l’âme, mais il représente aussi curieusement pour certains un environnement sûr du monde extérieur.
George MacKay se surpasse vraiment avec des rôles physiquement exigeants. La star de 1917 et The True History of the Kelly Gang est incroyable ici. Sa silhouette haute et mince est ciselée de muscles nerveux. Les omoplates de MacKay dépassent considérablement à l’état de loup. Il bascule ensuite de manière transparente le commutateur sur l’humain mélancolique. MacKay grimace lorsqu’il est forcé de sourire par les thérapeutes. L’angoisse de supprimer sa vraie nature est toujours évidente. C’est un rôle difficile que la plupart des acteurs n’auraient pas le talent ou la conviction de jouer.
Jacob et le chat sauvage ont le contrôle de l’endroit la nuit. Le scénario de Nathalie Biancheri lui donne accès partout. Je trouvais impossible de croire que les deux pouvaient gambader à quatre pattes, se renifler agressivement et hurler sur le toit sans être remarqués ou attrapés. Biancheri établit clairement que la sécurité est stricte. Ma suspension volontaire d’incrédulité a commencé à s’estomper à mesure que la romance animale se réchauffe. Elle avait besoin de penser à une autre façon pour eux d’interagir secrètement.
Wolf est un film d’art et d’essai qui ne plaira pas au grand public. Cela vaut vraiment la peine de regarder si vous êtes intéressé par quelque chose de radicalement différent. Le film explore un sujet étrange. Ce n’est pas toujours un succès, mais un rôle principal solide va un long chemin. J’aimerais entendre ce que les Furries pensent. Wolf est une production de Screen Ireland et du Polish Film Institute. Il est actuellement dans certains cinémas de Focus Features.
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