La réaction brûlante des Canadiens face aux efforts des libéraux concernant la taxe sur le carbone montre qu’ils veulent un processus décisionnel neutre, anonyme et décentralisé.
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Les manipulations politiques éhontées des libéraux de Trudeau avec la taxe sur le carbone démontrent de la manière la plus claire possible pourquoi nous avons exactement besoin d’une taxe sur le carbone. Et oui, je me rends compte que les termes « libéraux de Trudeau » et « politiques sans vergogne » sont redondants.
Il est vrai que si l’on ne considère pas les gaz à effet de serre comme un problème, nous n’avons pas besoin d’une quelconque politique carbone. Mais cette bataille est perdue, je pense. Le centre de gravité politique du Canada estime que les GES sont un problème contre lequel nous devrions faire quelque chose, même si nous ne pouvons pas résoudre le problème mondial des GES par nous-mêmes, ce que nous ne pouvons évidemment pas. Ce consensus s’est probablement un peu érodé à mesure que la pandémie, l’inflation et maintenant la guerre nous préoccupaient. Mais la politique de non-politique – ma préférence personnelle dans la plupart des domaines – ne fonctionnera toujours pas en ce qui concerne le carbone.
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Partant de ce principe, quel type de politique en matière de GES souhaitez-vous ? Une solution dans laquelle vous imposeriez un coût pour l’élimination du dioxyde de carbone et de ses équivalents, rendriez aux gens tous les revenus générés de la manière la plus neutre possible et ne feriez rien d’autre ? Ou une approche qui s’appuie sur des méthodes discrétionnaires, pratiques, de commandement et de contrôle imposées par des gouvernements intrusifs, tyranniques et partisans – en d’autres termes, des manipulations politiques du genre de celles que nous venons de voir, mais tout le temps: 24/7/365 et tous les 29 février également ? Ce n’est pas un choix difficile.
Il est vrai que fixer un prix sur le carbone est en soi un gigantesque bricolage. En principe, vous fixez la taxe (si une taxe est le véhicule que vous avez choisi) égale aux dommages causés par la toute prochaine tonne de CO2 émise. En pratique, le calcul est pratiquement impossible, sauf que le taux semble effectivement supérieur à zéro.
Dans le choix du taux exact d’imposition, il y a une large place à la politique. Vous savez qu’une taxe sur le carbone va frapper de manière disproportionnée les activités à forte intensité de carbone : c’est toute l’idée. Si cette activité, et donc l’impact de la taxe, est concentrée dans des régions du pays où vous ne bénéficiez pas de soutien politique, il est alors beaucoup plus facile de faire pression en faveur d’une taxe plus élevée. Je mets au défi tous les libéraux impliqués dans le choix des taux de jurer sur n’importe quel texte qui leur est sacré – la Bible, le Coran, le Capital, les Rêves de mon père – qu’une telle pensée ne leur est jamais venue à l’esprit.
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Donc avec une taxe carbone là est la possibilité d’un grand violon original. Mais après cela, la prise de décision est confiée à 40 millions de Canadiens. Le coût des activités à forte intensité de carbone augmente. Nous avons tous un budget, personnel et, pour beaucoup d’entre nous, professionnel. Nous effectuons tous des millions et des millions de logements, probablement des milliards au total, à la fois dans nos achats personnels et dans tout travail que nous effectuons, pour nous adapter aux nouvelles structures de prix. Pour la plupart d’entre nous, les aménagements résident dans ce que nous achetons, mais pour certains, ils résident dans ce que nous produisons ou essayons même d’inventer.
C’est la beauté du système de prix. C’est anonyme et décentralisé. Il effectue les calculs et propose les ajustements, presque comme une forme d’IA, qui exploite toute l’intelligence humaine dont chacun d’entre nous dispose.
Comparez maintenant cela à un système de commandement et de contrôle dans lequel la prise de décision appartient non pas à 40 millions de Canadiens, mais à 40 membres du cabinet fédéral, tous issus d’un parti politique, qui réquisitionneront deux, trois ou quatre pour cent des l’économie et la réorienter vers des investissements et des activités qui, d’une manière ou d’une autre, savoir – cela leur a été révélé – auront de meilleurs résultats que les utilisations que le reste d’entre nous leur ferions.
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« Plastiques ! » un ami de la famille dans le film classique The Graduate, a conseillé Dustin Hoffman au visage de bébé. « Batteries! » quelqu’un a dû le murmurer à l’oreille du ministre fédéral de l’Industrie, François-Philippe Champagne, car nous n’en avons plus un, ni deux, mais trois Des usines de fabrication de plusieurs milliards de dollars sont en cours de réalisation et produiront les millions de batteries que les ministres fédéraux envisagent. convaincusemble vraiment et véritablement convaincu, joueront un rôle aussi important dans l’avenir du Canada que la fourrure, le bois d’œuvre et le blé l’ont fait dans le passé. Deux de ces usines seront situées en Ontario et une au Québec – parce que, je suppose, ces deux provinces ont suffisamment de députés libéraux qui font du lobbying en leur faveur au sein du caucus libéral fédéral. M. Champagne est trop doux pour dire que si vous voulez aussi une usine de batteries, vous devriez peut-être voter libéral. Mais tout ce que nous avons à faire, c’est, comme on le dit dans un autre film classique, de suivre l’argent.
La réaction brûlante au déversement d’argent ouvertement partisan des libéraux dans le Canada atlantique indique de la manière la plus claire possible que les Canadiens ne veulent vraiment pas que les ressources soient allouées politiquement. « Le marché » n’a pas la meilleure réputation parmi les élites médiatiques, qui considèrent ses résultats comme étant durs. Mais c’est exactement ce que vous recherchez en matière d’allocation de ressources. Prenons tous nos propres décisions en utilisant nos propres ressources et, en bannissant le favoritisme interne, voyons ce qui se passe. Si certaines personnes font des choses inacceptables, nous ne sommes pas obligés de l’accepter, nous pouvons nous imposer et leur envoyer des chèques.
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Nous n’avons pas besoin de fanatiques de l’environnement pour imposer la taxe carbone. Nous avons besoin de fanatiques du marché.
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