WARMINGTON: Des chevaux de la police piétinent des manifestants lors d’une manifestation à Ottawa

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Il s’avère que l’image durable de la manifestation du Freedom Convoy sur la Colline du Parlement ne sera pas celle de châteaux gonflables, mais celle d’une femme avec un déambulateur piétinée par un cheval de la police.

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La violence dont le premier ministre s’est inquiété au cours de la manifestation de trois semaines à Ottawa ne s’est déroulée que lorsque l’armée de police de la Loi sur les mesures d’urgence de Justin Trudeau a été envoyée pour disperser la foule.

Les trois incidents majeurs de vendredi, sous une forme de loi martiale, étaient grotesques.

La vidéo d’agents de l’unité montée de la police de Toronto chargeant dans la foule et d’au moins un cheval piétinant plusieurs personnes – y compris une femme âgée avec un déambulateur – était dérangeante.

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Mais ce n’était pas le seul incident troublant.

Un autre a vu un manifestant derrière une ligne de police se faire écraser à plusieurs reprises avec le fusil d’un officier.

Et l’organisateur du convoi, Benjamin Dichter, a également déclaré au Toronto Sun « l’un des chauffeurs s’est fait briser les vitres de son camion par la police d’Ottawa (avec) des armes à feu et (il a été) traîné hors de son véhicule par la force ».

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C’est ironique quand on repense à il y a trois semaines.

«Bien sûr, je suis inquiet», a déclaré Trudeau à La Presse canadienne le 28 janvier. «Un certain nombre de personnes sont là sans vouloir inciter à la violence, mais il y aura, comme nous l’avons entendu, un petit groupe de personnes. là-dedans qui représentent une menace pour eux-mêmes, les uns pour les autres, pour les Canadiens.

Mais au lieu de la violence, il y avait des châteaux gonflables, des bains à remous, des petits déjeuners aux crêpes, des rôtis de porc, des matchs de hockey sur route, des danses et des feux d’artifice.

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Alors que Trudeau tentait d’épingler les messages en ligne d’une croix gammée et d’un drapeau confédéré sur les camionneurs, ils ont fait venir une grue pour hisser le drapeau canadien et ont chanté O Canada tous les jours. Ils ont définitivement usé leur accueil en engorgeant le quartier parlementaire d’Ottawa, ne portant pas de masque et klaxonnant à outrance.

Mais ils n’ont pas causé de violence.

Alors pourquoi la main lourde dans leur mission de reconquérir la ville ? C’est la question à laquelle la Police d’Ottawa, le premier ministre, le premier ministre Doug Ford et le maire d’Ottawa Jim Watson doivent répondre.

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J’ai demandé les noms et les conditions des personnes piétinées, la personne frappée avec le fusil et aussi l’homme qui aurait été arrêté sous la menace d’une arme après avoir brisé les vitres de son camion.

Cela ressemblait peut-être à un état policier vendredi. Mais ce n’en est pas un. Cela dit, le gouvernement Trudeau avait déjà utilisé de manière obscène une force brutale en déléguant les banques canadiennes pour geler les comptes des manifestants et en menaçant d’annuler leurs permis, leurs assurances et même de leur enlever leurs animaux de compagnie et leurs enfants.

Peu importe comment ça tourne à la fin de la journée, une majorité de ces manifestants ne voulaient tout simplement pas se faire vacciner, se sont garés illégalement, ont klaxonné et ont désobéi à Trudeau. Il ne suffit pas de leur faire du mal.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Ce n’était pas ISIS là-bas. C’étaient des Canadiens avec des droits garantis par la Charte. Mais la rhétorique a été accélérée par Trudeau comme s’il s’agissait d’une cellule terroriste mettant en danger la démocratie canadienne.

La pire chose qui se soit produite vendredi a peut-être été le fait que le débat prévu à la Chambre des communes a été reporté pour de soi-disant raisons de sécurité, même si les deux dernières années ont vu de nombreux débats en ligne pendant la pandémie.

« Je suis troublée et attristée par ce que nous voyons aujourd’hui à Ottawa », a tweeté la chef de l’opposition Candice Bergen, chef par intérim des conservateurs. « Cette situation a été créée par le Premier ministre et son désir de diviser les Canadiens.

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Trudeau doit être invité à répondre pourquoi était-il nécessaire de faire ressembler la façade du parlement à une guerre civile vendredi.

Il est vrai que les manifestants étaient une nuisance, mais ce n’étaient pas eux qui étaient violents.

[email protected]

Sur Twitter: @joe_warmington

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