Vue


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Greengrass, Jessie. Vue. Éditeurs John Murray, 2018.

Le roman de Jessie Greengrass Vue est écrit du point de vue à la première personne du personnage principal anonyme. Au cours du roman, le récit alterne entre les représentations des expériences passées et présentes du narrateur et les descriptions de figures et d’études historiques et scientifiques auxiliaires. De tels écarts narratifs déforment l’intrigue narrative et mettent en scène l’expérience interne complexe et approfondie du narrateur. Par souci de clarté, le résumé suivant s’appuie sur le présent et respecte un mode d’explication linéaire.

Lorsque la narratrice est une petite fille, elle grandit avec sa mère et son père à Londres. Elle passe ses étés avec sa grand-mère, une psychanalyste que tout le monde appelle Docteur K, dans sa maison de Hampstead. La narratrice chérit ces visites chez sa grand-mère. Elle aime que le docteur K lui fasse confiance et la laisse être indépendante. Même si elle apprécie sa solitude et son libre arbitre, elle apprécie également d’être à proximité constante de sa mère et de sa grand-mère.

Lorsque le père du narrateur abandonne la famille du narrateur, celui-ci est encore une jeune fille. Elle et sa mère se rendent chez le docteur K, où elles passent une période prolongée. La mère du narrateur sombre dans une dépression. Pendant ce temps, le docteur K encourage la narratrice à parler de ses sentiments. Elle instaure régulièrement des séances de thérapie par la parole avec le narrateur. Elle enseigne au narrateur l’importance de partager ses sentiments et ses pensées avec une autre personne de confiance.

Peu de temps après que la narratrice ait 21 ans, sa mère tombe gravement malade. La narratrice assume le rôle de sa gardienne. Elle garde son appartement en ville, mais rend visite à sa mère presque tous les matins. Durant tout ce temps, elle sent une fracture se former entre son passé et son avenir. Lorsque l’état de sa mère s’aggrave, elle est transférée dans un centre de soins palliatifs. Le narrateur lui rend également fidèlement visite à cet endroit. Elle passe principalement ses visites à lire à haute voix à sa mère. Ils ne discutent pas du passé comme l’espérait la narratrice, mais elle se sent proche de sa mère à la fin de sa vie.

À la suite de la mort de sa mère, la narratrice a du mal à valider ses propres émotions. Elle se terre dans la maison de sa mère et essaie de se distraire de son chagrin avec des livres et des lectures. Mais au fil du temps, elle sort peu à peu de son chagrin. Elle rencontre un homme nommé Johannes. Dès les premiers jours de sa relation, elle sent son chagrin envers sa mère se dissiper.

Après le mariage du narrateur et de Johannes, ils discutent de la possibilité de fonder une famille. Même si la narratrice souhaite avoir des enfants, elle est terrifiée par la façon dont la maternité promet de la changer. Elle protège son indépendance et ne sait donc pas si elle est prête à se sacrifier pour son mari ou ses futurs enfants.

Tout au long de la première grossesse de la narratrice, elle se plonge dans des textes médicaux, historiques et scientifiques afin d’apaiser ses angoisses concernant l’accouchement et la parentalité. Malgré ses craintes, elle décide qu’elle sera la meilleure mère possible pour le bien de sa fille.

Tout au long de la deuxième grossesse du narrateur, les vieilles peurs du narrateur reviennent. Elle se retrouve à nouveau dans la lecture et le souvenir pour donner un sens à son présent et à son avenir. À la naissance du bébé, elle réalise qu’elle doit embrasser l’inconnu dans lequel elle voyage avec ses enfants et son mari.



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