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Travels in Hyper Reality est un recueil d’essais écrits à différentes époques et contextes par Umberto Eco, un sémiologue autoproclamé. La sémiotique est l’étude du langage des signes et de la manière dont ils se forment à travers le langage, la communication et l’organisation. Eco emmène le lecteur à travers diverses explorations des différentes formes que ces signes peuvent prendre dans la vie de tous les jours, notamment les comportements, la politique, les paysages artificiels et les mots. Eco suggère que la liberté de pensée naît de la compréhension des signes utilisés par diverses agences.
Eco passe beaucoup de temps dans le premier chapitre à discuter des paysages artificiels, en commençant par un affichage laser/optique actuel de l’holographie à New York et en passant par toutes les formes de paysages artificiels imaginables. Il couvre les musées de cire, les musées d’art moderne, Disneyland, les restaurants et les hôtels. Sa suggestion est que tous ces paysages créent une réalité fictive souvent plus détaillée que la réalité réelle, d’où le terme d’hyper-réalité. Le résultat final est que la copie est si bonne qu’on se concentre moins sur l’original.
Eco suggère ensuite que le monde occidental continue d’être fasciné par la période médiévale, comme en témoigne la popularité des livres, des films et des jeux illustrant des thèmes médiévaux. Il estime que cela est dû au fait que la racine de nos problèmes actuels a commencé au Moyen Âge. Eco estime que le mouvement vers la religion, y compris la formation de sectes et le terrorisme, est une preuve supplémentaire de cette idée.
Eco poursuit en décrivant ce qu’il décrit comme une crise de la raison et donne cinq définitions pour comprendre la raison. Il décrit la nécessité d’une sorte de guérilla basée sur la sémiotique. Les personnes qui reçoivent les messages doivent être capables de les interpréter de manière appropriée et pas simplement comme le souhaitent les expéditeurs de ces messages.
Eco discute de l’importance du sport et de la manière dont les individus peuvent brouiller les frontières entre parler de sport et y participer réellement. Il s’agit d’une sorte de confusion du spectateur qui se produit également dans d’autres couches sémiotiques. Il poursuit en évoquant la genèse et l’effet des films cultes, en s’intéressant notamment à Casablanca. Eco déclare que chaque film possède certains archétypes de narration et que Casablanca tente de tous les utiliser. Il suggère que c’est la caractéristique qui en fait un « culte ».
Eco poursuit en déclarant que les gens ont perdu le sentiment interactionnel de la vie et interprètent plutôt leurs expériences à travers des images déjà créées pour eux. Il discute également de la prédominance de la faculté visuelle dans la perception, à travers les travaux de McLuhan. Eco poursuit ensuite en réitérant son idée selon laquelle ce n’est pas la forme, le média ou le contenu du message qui fait la différence, mais plutôt la façon dont le message est reçu qui fait la différence.
Eco décrit la relation entre le pouvoir et la force du langage, en accordant une attention particulière à la manière dont le langage peut servir à appliquer et à maintenir des structures oppressives sur les personnes et la culture. Il conclut par quelques commentaires sur la comédie et la façon dont elle transgresse les structures données.
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