Voyages avec Charley : résumé à la recherche de l’Amérique et description du guide d’étude


John Steinbeck (27 février 1902 – 20 décembre 1968) se lance dans un voyage à la découverte de l’Amérique à l’automne 1960. Il conduit une toute nouvelle camionnette de trois quarts de tonne et voyage avec son chien Charley. Son but est d’apprendre quelque chose sur les vastes États-Unis et d’écrire un livre sur ses expériences.

Son itinéraire le mène à travers le Vermont, où il discute de politique avec un fermier, et jusqu’à l’extrême nord du Maine. Là, il rencontre un clan de travailleurs migrants canadiens qui aident à la récolte des pommes de terre. Il partage une bouteille de cognac fin avec les ouvriers qui apprécient beaucoup le cadeau en raison de leur ascendance française. Après une rencontre troublante avec un restaurant vide, Steinbeck tente de traverser la frontière vers le Canada. Les Canadiens l’avertissent de l’exigence américaine d’un certificat attestant que Charley a été vacciné contre la rage, alors Steinbeck fait demi-tour pour être détenu par l’agent des douanes américaines. L’agent a finalement laissé l’auteur retourner aux États-Unis même si Steinbeck n’avait jamais traversé le Canada.

Les fermes laitières du Wisconsin et les Dells du Wisconsin impressionnent Steinbeck. Il essaie de voir les villes jumelles mais se perd dans la circulation dense. À la rivière Maple dans le Dakota du Nord, l’auteur rencontre un artiste shakespearien itinérant intéressant. Steinbeck passe une nuit dans les Bad Lands du Dakota du Sud, où il découvre que la région est beaucoup plus conviviale et belle la nuit que le jour. Il découvre également que le Montana est son état préféré sauf qu’il n’a pas de côte. Le développement de Seattle donne à l’auteur le sentiment que la nature de la construction d’un lieu ressemble aussi à la destruction. Il visite les séquoias géants le long de la côte, sentant qu’ils ont une sorte de conscience et de communication que les humains ne peuvent pas comprendre et donc craignent.

En Californie où Steinbeck a grandi, il apprend qu’une personne ne peut pas rentrer chez elle. La maison change, les gens meurent et rien ne peut plus jamais être pareil. Il quitte la Californie aussi vite qu’il le peut et passe Thanksgiving au Texas avec sa femme dans le ranch d’un ami. Steinbeck pense que les Texans constituent un type unique d’Américain. Il se rend ensuite à la Nouvelle-Orléans et assiste à une vilaine manifestation contre la déségrégation scolaire. L’impact de cela l’affecte très profondément, mais il ne peut pas prendre parti dans la lutte pour les droits civiques. Il n’en a aucune compréhension.

Le voyage se termine pour l’écrivain dans le Sud. Il se déplace à travers les États restants pour rentrer chez lui sans voir ni ressentir grand-chose. Il se perd alors à New York, mais un gentil policier ramène l’auteur chez lui à Long Island. Ce que Steinbeck découvre, c’est que chaque voyage est unique en fonction du temps, du lieu, de la personne et de l’humeur.



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