La banque d’ADN détient actuellement plus de 680 000 profils génétiques dans ses fichiers de délinquants reconnus coupables et de scènes de crime.
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OTTAWA – Le profil génétique d’une personne peut déterminer qui elle est, mais s’il se trouve dans la banque d’ADN de la GRC, elle n’est pas autorisée à l’avoir.
C’est ce que révèle une décision unique en son genre publiée cet été par la commissaire à l’information Caroline Maynard. Cette décision est un exemple de la manière dont le gouvernement peut parfois légalement retenir des données extrêmement personnelles, comme le profil ADN d’une personne, dans certains cas.
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L’année dernière, une personne non identifiée a déposé une demande d’accès à l’information auprès de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) concernant son « propre profil d’acide désoxyribonucléique (ADN) généré à partir d’un échantillon biologique » qui a été fourni à la police nationale.
Selon la décision du commissaire, la banque de données génétiques de la GRC est en grande partie composée de profils génétiques de criminels reconnus coupables d’une infraction fédérale et à qui un tribunal a ordonné de produire un échantillon biologique.
Selon son rapport annuel 2023-2024, la banque d’ADN détient actuellement plus de 680 000 profils génétiques dans le cadre de ses fichiers de délinquants reconnus coupables et de scènes de crime.
L’ADN, une molécule qui contient le matériel génétique d’une personne, est stocké et peut être utilisé par les forces de police de tous les pays pour aider à identifier les suspects ou à les relier à différentes scènes de crime.
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Bien que le demandeur ait demandé son propre profil ADN, la GRC a refusé de divulguer l’information parce qu’elle a déclaré que ce n’était pas légalement autorisé à le faire.
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Le demandeur n’était pas d’accord et a déposé une plainte auprès du Commissariat à l’information, qui l’a rejetée.
En effet, la Loi sur l’identification par les empreintes génétiques autorise le commissaire de la GRC à divulguer des données génétiques uniquement dans des cas très précis, par exemple lorsqu’on tente de faire correspondre un profil génétique au cours d’une enquête criminelle ou dans le cas de personnes disparues, a écrit le commissaire.
Par ailleurs, le commissaire affirme que la loi sur les empreintes génétiques est claire : « nul ne doit communiquer les renseignements contenus dans la banque de données génétiques ni permettre que ces renseignements soient communiqués. »
« La Loi sur l’identification par les empreintes génétiques interdit la divulgation des informations demandées – le profil génétique du plaignant », a écrit Maynard dans sa décision.
Dans une déclaration envoyée par un porte-parole, Maynard a déclaré au National Post que c’était la première fois que son bureau était invité à se prononcer sur une demande d’accès à l’information concernant l’ADN de la base de données de la GRC.
Un porte-parole de la police nationale a déclaré dans un communiqué distinct qu’elle avait déjà reçu des demandes d’AIPRP similaires et qu’elle « se conformait strictement » à la loi.
« Bien que la GRC ait reçu des demandes d’individus concernant leur profil ADN par le biais du Programme d’accès à l’information, ces informations n’ont pas été divulguées », a déclaré le porte-parole de la GRC, Robin Percival, dans un courriel.
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« Pour un profil génétique contenu dans le fichier des condamnés, toutes ces options de communication excluent la possibilité que le profil génétique soit partagé par la (banque de données) avec une personne qui n’est pas directement responsable de la conduite d’une enquête ou de la poursuite d’une personne désignée. infraction, même si elle est présentée avec une ordonnance du tribunal ou une autorisation judiciaire », a-t-elle ajouté.
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