Volkswagen’s management is considering a salary reduction of over ten percent for its 120,000 local employees to manage rising costs amid the current crisis. This unprecedented move includes potential cuts to collective bargaining salaries and bonuses, alongside factory closures and job cuts. The IG Metall union opposes these changes, advocating for a seven percent salary increase instead. Currently, Volkswagen offers competitive salaries compared to industry standards, with ongoing negotiations set for November 21.
La direction de Volkswagen envisage une réduction des salaires de plus de dix pour cent face à la crise actuelle, dans le but de maîtriser les coûts. En comparaison avec d’autres entreprises, le constructeur automobile est connu pour offrir des rémunérations attractives.
Des mesures drastiques pour un avenir durable
En raison des coûts élevés en Allemagne, le PDG d Volkswagen, Oliver Blume, a souligné la nécessité d’une ‘réduction massive’. Dans une démarche sans précédent, le constructeur demande à ses environ 120 000 employés locaux de renoncer à une partie de leur salaire lors des négociations salariales en cours, au lieu de bénéficier d’une augmentation habituelle.
Les salaires des contrats collectifs pourraient ainsi être abaissés de dix pour cent. De plus, la prime mensuelle d’environ 170 euros ainsi que les paiements d’anniversaire pour les employés de longue date pourraient être supprimés, accompagnés de fermetures d’usines et de la suppression de milliers d’emplois. Les primes destinées aux spécialistes et aux cadres seront également harmonisées avec les autres groupes de salaires, ce qui implique une réduction. Le syndicat IG Metall s’oppose fermement à ces propositions, réclamant une augmentation salariale de sept pour cent et excluant toute diminution de salaire.
Un aperçu des salaires chez Volkswagen
Actuellement, les employés de production perçoivent des salaires bruts variant entre 3900 et 4300 euros par mois, selon les données du comité d’entreprise. Les diplômés de licence commencent à 5300 euros, tandis que ceux titulaires d’un master démarrent à 5600 euros. Les chefs d’équipe gagnent environ 5950 euros, et les professionnels ayant des responsabilités accrues peuvent toucher encore plus. Les ingénieurs, programmeurs et responsables qualité, par exemple, peuvent atteindre des salaires allant jusqu’à 7700 euros.
Les salaires dans le contrat collectif de Volkswagen débutent à environ 2400 euros, avec des postes de sécurité dans les usines pouvant rapporter autour de 3500 euros. En ajoutant la prime annuelle, qui a récemment dépassé 4730 euros, le salaire total annuel d’un ouvrier standard est d’environ 56 000 euros bruts. Cela représente un salaire mensuel d’environ 4670 euros, sans oublier les primes pour le travail de nuit et le dimanche. Les employés bénéficient également de 30 jours de congé annuel, avec six jours supplémentaires pour un emploi à temps plein.
Pour mettre cela en perspective, le salaire moyen des employés à temps plein dans tous les secteurs était d’environ 4500 euros bruts l’année dernière, selon l’Office fédéral de la statistique. Le salaire médian, d’après les calculs du site Stepstone, s’élevait à 3650 euros, indiquant que la moitié des travailleurs gagne plus et l’autre moitié moins.
Quant aux spécialistes et aux cadres, ils sont rémunérés selon un contrat collectif distinct et peuvent toucher plus de 8000 euros, parfois même jusqu’à 9000 euros. Il existe également un contrat collectif pour les travailleurs temporaires, bien qu’il ait été récemment résilié. Volkswagen a toujours affirmé que ses salaires étaient supérieurs à ceux de ses concurrents, mais ces conditions devraient désormais s’aligner davantage avec le secteur.
La prochaine ronde de négociations est prévue pour le 21 novembre, mais selon la présidente du comité d’entreprise, Daniela Cavallo, ce ne sera pas la dernière. Le contrat collectif concerne les usines de Wolfsburg, Braunschweig, Hanovre, Salzgitter, Emden et Kassel, ainsi que les services financiers et immobiliers de Volkswagen. L’usine de VW à Osnabrück et les sites saxons ne sont pas inclus dans ce contrat.