vendredi, novembre 22, 2024

Volkswagen en difficulté Réduire les salaires pour atteindre une partie significative des économies nécessaires

Volkswagen plans to achieve significant cost savings primarily by cutting employee salaries, aiming for annual savings of two billion euros. The proposal involves reducing wages and eliminating bonuses, possibly avoiding job cuts. Concerns about factory closures arise, as political leaders seek alternatives to maintain the automotive industry’s stability. The management defends its strategy, while discussions about potential labor actions are ongoing, highlighting tensions between employee demands and company financial strategies.

D’après des sources du ‘Handelsblatt’, Volkswagen, le constructeur automobile, envisage de concentrer la majorité de ses économies sur la réduction des salaires de ses employés. Le ministre-président de Basse-Saxe, M. Weil, appelle à des alternatives à la fermeture des usines.

Un rapport révèle que Volkswagen prévoit de réaliser une grande partie de ses économies en diminuant les salaires. Cette réduction des salaires au sein de la marque principale, ainsi que l’élimination des primes et des paiements exceptionnels, pourrait permettre au groupe d’économiser jusqu’à deux milliards d’euros par an, selon des informations du ‘Handelsblatt’ basées sur un document interne.

Ainsi, près de la moitié des économies projetées pourrait être atteinte sans avoir à recourir à des suppressions de postes chez VW, selon des sources au sein de l’entreprise. Pour l’heure, Volkswagen et le comité d’entreprise n’ont pas encore réagi formellement à ces informations. La direction prévoit de présenter ses projets d’économies lors d’une annonce qui coïncidera avec la publication des résultats du troisième trimestre.

Lors d’une récente réunion avec le personnel à Wolfsburg, la direction de VW a défendu son programme d’économies accru.

Moins d’efficacité des fermetures d’usines, selon l’étude

Le rapport indique également que les fermetures d’usines ne sont pas la solution la plus efficace. Par exemple, l’arrêt de la production à Emden pourrait apporter environ 600 millions d’euros d’économies, tandis que les usines d’Osnabrück et de Dresde pourraient générer respectivement 130 millions et 60 millions d’euros. En outre, les économies projetées dans la fabrication de composants s’élèvent à 800 millions d’euros.

Concernant le développement technique, le document mentionne que 4 000 à 6 000 postes seraient menacés. Cependant, il ne précise pas le nombre total d’emplois en danger. Une porte-parole de VW a indiqué au ‘Handelsblatt’ qu’aucun accord n’avait encore été atteint sur un scénario définitif et que les pourparlers se poursuivent avec le comité d’entreprise. D’après le comité central d’entreprise, VW envisage de fermer trois usines et de réduire de manière significative ses effectifs.

À la fin février, Audi, une autre marque du groupe, annoncera la cessation de sa production à Bruxelles.

Un appel à l’aide face à la crise de l’industrie automobile européenne

Dans le contexte de la crise chez VW, le ministre-président de Basse-Saxe, Stephan Weil, a sollicité une aide rapide du gouvernement fédéral et de la Commission européenne. Selon lui, l’ensemble de l’industrie automobile allemande et européenne traverse actuellement une période difficile. Il est crucial que cela soit pris en compte dans les décisions futures concernant la politique économique, notamment lors de la rencontre entre le chancelier Olaf Scholz et des représentants de l’industrie.

M. Weil a rappelé que, plus tôt, les 16 Länder allemands avaient unanimement demandé des incitations pour l’achat de véhicules électriques et des modifications aux objectifs européens en matière d’émissions de CO2. Il a souligné que dans une période aussi tendue, la perspective de pénalités de plusieurs milliards ne devrait pas affaiblir davantage les entreprises, en référence aux amendes potentielles pour non-respect des objectifs fixés par l’UE.

Appel à des solutions alternatives plutôt qu’à des fermetures d’usines

À propos de la situation dans l’entreprise, le ministre-président a insisté sur la nécessité pour VW de rester compétitif, tout en soulignant l’importance de maintenir l’infrastructure industrielle en Basse-Saxe. Il exprime l’espoir que les discussions mènent à des solutions alternatives aux fermetures d’usines et à la perte de savoir-faire industriel. Tous les acteurs doivent s’engager pour aider à surmonter la crise actuelle.

Le Land de Basse-Saxe détient 20 % des droits de vote au sein de VW. Le ministre-président Weil et sa vice-présidente Julia Willie Hamburg (Verts) siègent au conseil de surveillance en tant que représentants du Land. En association avec les délégués des employés, ils détiennent la majorité des voix, permettant ainsi à la Basse-Saxe d’exercer un droit de veto sur des décisions cruciales.

Selon le comité d’entreprise

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