Voici pourquoi la petite amie de Roman a été écrite après l’épisode pilote de Succession

Voici pourquoi la petite amie de Roman a été écrite après l'épisode pilote de Succession

Dans le scénario original du pilote « Succession », Grace est décrite comme « la femme de Roman », et l’épisode a été tourné avec cette dynamique à l’esprit et avec les deux partageant une fille, Isla. Cependant, dans les épisodes ultérieurs, leur relation a été ajustée. (Cela n’a jamais été explicitement défini dans le dialogue, donc techniquement ce n’était pas un retcon.) S’adressant à Variety, Kieran Culkin, qui joue Roman, a expliqué que le changement avait été effectué après que le pilote avait déjà été tourné, lorsque le spectacle a été ordonné de série: « C’était dans le pilote, et après qu’il a été récupéré, c’était sa petite amie, et elle a eu un enfant. »

L’acteur a expliqué qu’il « était enthousiasmé par l’idée d’avoir un enfant », mais que la décision de le garder célibataire et sans enfant a donné aux scénaristes « plus de liberté pour jouer avec le personnage ». Culkin a également expliqué que la décision était due au désir de garder la sexualité de Roman ambiguë :

« Ils m’avaient parlé, avant même que nous ayons tourné le pilote, de se demander ce qu’est la sexualité de Roman – et nous ne savons pas ce que c’est. Mais cela a mis quelque chose dans mon cerveau, et je me suis dit: » OK, mais je  » je suis marié et j’ai des enfants?’ Ils jouaient avec l’idée qu’elle est consciente que vous avez une sorte de complexe sexuel quand il s’agit de monogamie, et que cela pourrait être plus fluide, mais nous ne savons pas encore ce que c’est. »

La décision était probablement la meilleure aussi, car les opinions de Roman sur la romance et l’intimité sont devenues l’un des aspects les plus troublants et fascinants du personnage. Les insécurités qu’il a à propos de ses relations étroites, associées à son amalgame compliqué de pouvoir et de sexe, font de lui une figure plus tragique. La pauvre Rome ne mérite pas d’être honteuse, bien sûr. C’est juste que ses escapades sexuelles désordonnées et inconfortables, complétées par ce qui semble être un fétiche d’humiliation encore totalement inexploré, sont une véritable marque de l’impact des abus de son père sur son estime de soi.

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