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« Visions d’excès » est un ouvrage écrit entre 1927 et 1939 par Georges Bataille. Des textes choisis sont publiés sous forme de livre en 1985. « Visions d’excès » porte bien son titre. Il s’agit d’une étude philosophique des pensées, des idées et des opinions de l’écrivain surréaliste sur de nombreuses questions sociales, économiques et philosophiques. Il enregistre ses souvenirs d’enfance après avoir subi une psychanalyse dans « [Dream] » qui révèle plusieurs thèmes et psychoses sous-jacents qui animent son écriture à l’âge adulte. Sa formation formelle de bibliothécaire médiéval lui fournit des outils de classification et de collecte pour présenter son style éclectique de communication avec un public de lecteurs. L’imagerie écrite de Bataille est un équivalent verbal du « Jeu lugubre » aux multiples facettes de Salvador Dali.
Georges Bataille vit de 1897 à 1962 et est un contemporain du philosophe André Breton. Né à Reims, en France, Georges et sa mère abandonnent son père paralytique, aveugle et syphilitique lorsque les Allemands arrivent dans la ville en 1915. Georges se rebelle contre son père en quittant le lycée et en devenant catholique en 1913. Il publie son premier pamphlet en 1918 pour honorer la cathédrale Notre-Dame de Reims et son esprit chrétien, mais renie sa foi en 1920. Georges écrit un livre intitulé « WC » en 1926 qui est « violemment opposé à toute dignité » et subit une psychanalyse organisée par son ami le docteur Dausse. Il écrit plusieurs autres livres et fonde des revues françaises intitulées « Documents » et « Critique ». Il est bibliothécaire médiéval de formation et rencontre Michel Leiris qui l’initie au surréalisme, mais il est rejeté par André Breton, le chef de file du mouvement surréaliste, qui considère Bataille comme un obsessionnel. Breton qualifie Bataille de « philosophe excrémentiel » en partie parce qu’il applique la raison à des choses déraisonnables. Le style de l’œuvre de Bataille est souvent pornographique et répugnant, apparemment conçu pour choquer et impacter son public.
« Visions d’excès » est un livre très structuré et classé des écrits de Bataille sur une période de douze ans. Trente-deux articles et essais sont classés en trois périodes chronologiques. De nombreux articles ont des sous-titres thématiques et des sections numériques. Par exemple, « La critique des fondements de la dialectique hégélienne » se trouve dans la section II et « Nietzsche et les fascistes » et « L’obélisque » dans la section III. Les sous-titres varient avec des chiffres romains et arabes sans ordre apparent qui vont de zéro à 19, XII, 15 et XIV. Il existe un avantage apparent fourni par la cohérence structurelle du suivi du même essai de la section Introduction à l’écriture et des sections Commentaire qui est diminué lors de la lecture du contenu d’un article. Plus précisément, un lecteur peut suivre l’introduction de l’essai suivi d’un commentaire sur celui-ci pour une meilleure compréhension. Par exemple, «[Dream] » est présenté comme une obsession qui est une force animatrice dans sa théorie et commenté comme un épisode de sa psychanalyse mais écrit comme un enfant de trois ans dont « le père me gifle et je vois le soleil ». Les « Visions » de Bataille sont une lecture difficile qui laisse la question de savoir si sa psychanalyse est déjà complète.
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