vendredi, novembre 29, 2024

Vidas Secas de Graciliano Ramos

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Je ne m’attendais pas à grand-chose de cette histoire, mais après l’avoir terminée, je peux dire que c’est mon livre préféré de la littérature classique brésilienne. C’est l’œuvre d’un génie avec une critique profonde et intelligente de la société moderne.

Vidas Secas (Vies sèches) a été écrit en 1938. Il raconte l’histoire d’une famille qui essaie d’échapper à sa misère face à la sécheresse du nord-est brésilien, l’exploitation des pauvres par les riches et les puissants, l’oppression du gouvernement , et le propre lim de la famille

Je ne m’attendais pas à grand-chose de cette histoire, mais après l’avoir terminée, je peux dire que c’est mon livre préféré de la littérature classique brésilienne. C’est l’œuvre d’un génie avec une critique profonde et intelligente de la société moderne.

Vidas Secas (Vies sèches) a été écrit en 1938. Il raconte l’histoire d’une famille qui essaie d’échapper à sa misère face aux difficultés de la sécheresse du nord-est brésilien, à l’exploitation des pauvres par les riches et aux puissants, l’oppression du gouvernement , et les propres limites de la famille en tant qu’êtres humains.

En le lisant, on ressent le désespoir et l’angoisse des protagonistes dont l’éducation et les consignes se limitent au niveau de ne pouvoir s’exprimer autrement que par le système « action-réaction » – basé sur les sentiments plutôt que sur la rationalité – tout comme animaux. Pour cela, Fabiano (le père de famille) se sent lui-même comme un « homme-bête ».
Un fait amusant et choquant est que l’écrivain vous donne l’impression que le chien de la famille est en fait l’être doté des sens les plus développés de la famille.

De plus, Graciliano Ramos a écrit le livre de manière cyclique, ce qui permet de lire le premier chapitre dans la continuité du dernier chapitre. Sa structure cyclique reflète l’idée que leur misère et celle de leurs générations futures est une boucle sans fin en raison des structures sociales et territoriales dans lesquelles ils sont contraints de vivre et de mourir.

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