lundi, octobre 28, 2024

‘Venom: The Final Dance’ – Tom Hardy and His Crew Battle Comic Fatigue in a Lackluster Marvel Symbiote Tale

Le film *Venom : La Dernière Danse* marque le troisième chapitre de la saga Marvel, mettant en vedette Tom Hardy en tant qu’Eddie Brock. Avec un casting britannique solide incluant Chiwetel Ejiofor et Juno Temple, le film mêle humour noir et éléments dystopiques. Knull, un antagoniste extraterrestre, menace l’univers tandis que Brock luttent pour prouver son innocence. Bien que visuellement compréhensible, le film peine à s’aligner sur la qualité des précédents volets, tout en laissant des portes ouvertes pour de futures suites.

Il est presque ironique qu’un film mettant en scène des créatures symbiotiques soit dominé par un casting britannique interprétant des Américains. Avec Tom Hardy dans le rôle du journaliste d’investigation Eddie Brock, le film présente également Chiwetel Ejiofor, Juno Temple, Rhys Ifans (gallois, particulièrement) et Stephen Graham, qui reprend son rôle de manière limitée après Venom : Let There Be Carnage. Ce casting de qualité renforce ce qui a toujours été un point fort de la franchise Venom. Cependant, malgré le talent des personnages secondaires et la mise en scène souvent dépouillée mais efficace de Kelly Marcel pour son premier long-métrage, le film peine à justifier sa propre existence, tout comme Spider-Man 3 de Sam Raimi.

Le premier Venom est sorti deux ans après que Deadpool ait redéfini la norme des films Marvel avec son humour noir et son approche pour un public adulte. Cette décision audacieuse a payé et a ouvert la voie à d’autres films de super-héros pour explorer des thèmes similaires. Malgré cela, Venom : La Dernière Danse nous fait comprendre que les super-héros nécessitent plus qu’un simple renouveau pour rester compétitifs au box-office.

Le film commence rapidement, s’installant dans un univers sombre où Knull (Andy Serkis) est emprisonné sur une planète cauchemardesque. Ce personnage, jusqu’alors marginal dans le MCU, fait enfin surface, promettant des destructions avec un discours flamboyant et affirmant : « JE SUIS MAINTENANT LE DIEU DU VOID ! ». Dans la lignée des récits Marvel, Knull planifie la fin de l’univers connu, cherchant à obtenir un codex essentiel à ses desseins, en envoyant un xénophage – une immense punaise de lit assoiffée de symbiotes – pour l’acquérir.

Eddie Brock, de son côté, a trouvé refuge au Mexique. Le film ne perd pas de temps à expliquer son passif ; il suffit de savoir qu’il est lié à une créature extraterrestre qui communique avec lui par télépathie. Sa première scène se déroule dans un bar, alors qu’il tente de se remettre d’une forte gueule de bois, une petite touche humoristique qui se répète tout au long du film. Une aventure sanglante avec des bandits mexicains démontre les capacités de Venom, alors que Brock, recherché pour un meurtre, essaie d’effacer son nom et de retourner à New York.

Nous plongeons ensuite dans l’État du Nevada, où le Dr Payne (Temple), une scientifique marquée par la tragédie de son frère, collabore avec le général Rex Strickland (Ejiofor) dans des recherches au célèbre site militaire de la zone 51, connu pour ses références aux OVNI. Alors qu’elle cherche à honorer la mémoire de son frère, elle se retrouve impliquée dans la traque de Brock, ignorant qu’il s’approche d’elle via un théoricien du complot (Ifans) qui rêve de croiser des extraterrestres.

Tout ici évoque un film Marvel classique, avec une quête pour dénicher l’objet capable de sauver ou détruire le monde. Dans ce cas, ce serait le codex, une entité formée lors du lien entre un symbiote et son hôte, dont l’importance sera probablement développée dans de futurs films. La Dernière Danse suit cette structure familière tout en fermant la parenthèse sur le parcours de Brock, laissant pourtant la possibilité de nombreuses suites ou reboot.

Bien que La Dernière Danse ne se distingue pas comme le meilleur film de la saga, il ne se classe pas non plus parmi les pires. Même si la guerre inévitable entre humains, xénophages et symbiotes peut sembler typique, la réalisation de Marcel garde une cohérence souvent absente des films d’action modernes. Hélas, la scène de Venom dansant sur une chanson d’ABBA dans un appartement de Las Vegas relègue les menaces d’invasion de symbiotes à un niveau presque ridicule.

Venom : La Dernière Danse
Columbia Pictures
25 octobre 2024
Direction : Kelly Marcel
Distribution :

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