L’article examine « Venom: The Last Dance », soulignant que bien que le film s’éloigne des conventions des super-héros, il reste divertissant grâce à l’alchimie entre Eddie et Venom. Malgré des éléments narratifs génériques et des antagonistes peu inspirants, la dynamique comique et la relation unique des personnages offrent un certain charme. Tom Hardy livre une performance mémorable, même si le film a ses faiblesses. En fin de compte, « The Last Dance » réussit à capturer l’essence de l’union entre Eddie et Venom.
La plus grande force des films « Venom » réside indéniablement dans la présence du personnage lui-même. Venom mériterait d’apparaître dans tous les films, mais il semble se limiter à cette franchise, pour laquelle nous devrions être reconnaissants à Sony pour ce troisième opus. Cependant, « Venom: The Last Dance » fait parfois l’impasse sur le fait qu’avec Venom, il n’est pas nécessaire de s’enliser dans les trames habituelles et souvent lourdes des films de super-héros.
Quand Tom Hardy se retrouve à interagir avec un symbiote extraterrestre qui a une personnalité excentrique, on ne devrait pas perdre de temps dans des combats interminables avec des créatures CGI ou faire jouer des scènes à des acteurs talentueux comme Juno Temple et Chiwetel Ejiofor dans des rôles au jargon vide, qu’ils ne peuvent même pas sauver.
Le film « Let There Be Carnage » de 2021 a bien fait de ne pas présenter un méchant de niveau mondial, optant plutôt pour un tueur en série interprété par Woody Harrelson. En revanche, dans « Venom : The Last Dance », Kelly Marcel reprend le flambeau, mais, comme ses prédécesseurs, elle semble s’écarter de l’originalité. Bien que le film tente d’explorer la dynamique entre Eddie Brock et son compagnon, cet effort n’atteint pas les sommets d’innovation auparavant atteints.
Dans ce dernier opus, l’intensité de leur relation est sensiblement diminuée, et Marcel se contente de les montrer se lançant dans une aventure rocambolesque. Cependant, « The Last Dance » demeure divertissant, notamment lorsqu’il se concentre sur leur amitié. Les moments comiques sont souvent plus fins et étranges que tout ce qu’on pourrait retrouver dans « Deadpool ». Malgré tout, ce film, bien que divertissant, n’atteint pas les niveaux d’excellence du précédent « Magic Mike » en matière de danse, mais Tom Hardy conserve son charme en incarnant un personnage à la fois loufoque et attachant.
Dans un univers saturé de super-héros, « The Last Dance » cherche à briser les codes tout en se dirigant vers un dénouement flamboyant. Malheureusement, le troisième acte traîne en longueur, semblant tout droit sorti de n’importe quel film du MCU de moindre qualité. Dès le début, le film ne prend pas de temps à poser les bases, avec un prologue filmé dans une ambiance sombre familière à la série.
L’intrigue suit Knull, une figure sinistre qui a créé les symbiotes dans le but de dominer l’univers, provocant la lutte d’Eddie et Venom contre des créatures extraterrestres peu convaincantes. Plutôt que de se concentrer sur la menace, le film choisit d’accumuler des éléments redondants issus d’autres franchises. Cette approche mène à des incohérences, notamment la question de savoir pourquoi certains symbiotes choisiraient d’aider Venom au détriment de leur propre espèces.
Rex Strickland, un chasseur d’extraterrestres, est déterminé à éliminer Eddie et/ou Venom, mais il semble plus imprégné de préjugés que de sens pratique, ce qui affaiblit son personnage. D’autre part, le Dr Payne, interprété par une actrice talentueuse, apparaît comme un ajout peu exploité, se contentant d’observer sans contribuer substantiellement à l’intrigue.
Au fil de l’histoire, Eddie et Venom se demandent où se réfugier alors qu’ils sont faussement accusés de meurtres. Leurs péripéties à travers le pays mêlent quête d’identité et humour, mais le potentiel de leurs interactions est parfois dilué. Michelle Williams, bien qu’excellente dans le rôle de l’ex-partenaire d’Eddie, est laissée de côté, le duo menant l’intrigue de manière autonome.
La nature complexe de la relation entre Eddie et Venom est mise en avant, oscillant entre diverses dynamiques. Même si le film manque d’inventivité, le duo parvient à conserver une certaine fraîcheur à travers leurs échanges. Les blagues de Venom, bien que moins marquantes que dans les précédents films, continuent de divertir, que ce soit en jouant ou en chantant des classiques lors de moments cocasses.
Malgré les forces et les faiblesses, le film réussit à rendre hommage à la dynamique