Vass Bednar: Que l’argent liquide soit à nouveau roi – Pourquoi les entreprises devraient être obligées d’accepter le papier-monnaie

L’élimination générale des espèces en tant qu’option de paiement crée des problèmes pour les petites entreprises et les consommateurs

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J’ai un billet de 20 $ dans mon portefeuille et j’ai l’impression qu’il appartient à un musée.

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L’argent liquide a pratiquement disparu des transactions quotidiennes de gré à gré, et cela en grande partie grâce à la pandémie. COVID-19 a créé une tempête parfaite pour la disparition de l’argent, mélangeant l’incertitude quant au vecteur de transmission du virus – est-ce que ça colle à l’argent ? – avec des personnes voulant simplement éviter tout contact physique inutile avec des étrangers. Dans les retombées, de nombreux points de vente sont passés à un modèle de débit ou de crédit uniquement qui persiste largement aujourd’hui. (Je note que ce choix semble commodément ignorer les germes qui peuvent s’accumuler sur un clavier NIP.)

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La Banque du Canada a clarifié qu’il n’est pas obligatoire pour les entreprises canadiennes d’accepter de l’argent comptant. Mais peut-être que ça devrait l’être. L’élimination générale des espèces en tant qu’option de paiement crée de nouveaux problèmes pour les petites entreprises et les consommateurs.

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Jusqu’à présent, nous avons laissé aux entreprises le soin de décider des modes de paiement qu’elles acceptent. Les petites entreprises doivent négocier avec divers processeurs de paiement tels que Moneris, Block Inc.’s Square, Stripe Inc., et généralement lutter contre le pouvoir de marché des sociétés de cartes de crédit Visa Inc. et Mastercard Inc., qui sont maintenant télécharger leurs frais de service (« swipe ») aux acheteurs et de plus en plus cher à utiliser. Les systèmes sans numéraire facilitent le suivi des comptes dans un environnement numérique, mais le maintien de la capacité d’effectuer des transactions en espèces est une bonne option de secours pour les commerçants encore vulnérables aux événements Black Swan, comme la panne de Rogers Communications Inc. cet été qui a coûté peu entreprises des milliers de dollars.

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Permettre aux entreprises d’interdire l’utilisation d’espèces a également des conséquences négatives pour certains acheteurs, qui peuvent préférer utiliser du papier-monnaie à des fins budgétaires, comme le font de nombreux seniors, ou qui n’ont pas de lien avec une banque. GLAND Canada estime qu’environ trois pour cent des Canadiens — près d’un million de personnes — ne sont pas bancarisées. Il existe également un sous-ensemble d’acheteurs qui préfèrent simplement être aussi libres que possible de la surveillance banale des fournisseurs de paiement, comme les sociétés de cartes de crédit suivent les acheteurs comme jamais auparavant.

Le verrouillage des options en espèces profite fondamentalement aux sociétés de cartes de crédit, qui facturent aux détaillants des frais élevés chaque fois qu’un client utilise une carte. Et bien qu’un 2017 enquête de la Banque du Canada a indiqué que les Canadiens se détournaient de l’argent liquide, il a également indiqué que l’argent liquide était utilisé environ un tiers du temps.

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Aux États-Unis, il y a eu des interventions législatives municipales et étatiques pour protéger les clients non bancarisés qui dépendent du papier-monnaie, ces factures passant généralement dans les juridictions démocrates. En mai de cette année, le comité de la Chambre des représentants des États-Unis sur les services financiers a adopté la Loi sur le choix de paiement de 2022, un projet de loi visant à protéger le droit des consommateurs de payer en espèces chez les détaillants physiques. La législation obligerait les commerces de détail à accepter les billets et les pièces pour les transactions de moins de 2 000 dollars et leur interdirait de facturer aux clients qui paient en espèces un prix plus élevé que ceux qui paient avec une dette ou un crédit.

La législation est utile pour protéger le choix des consommateurs. Dans l’état actuel des choses, les banques pourraient être incitées à encourager les consommateurs à payer avec d’autres moyens de paiement, car elles supportent de manière disproportionnée les coûts des transactions en espèces, selon un rapport récent de la Banque du Canada. Un tel système ignore les consommateurs marginaux qui ont de bonnes raisons d’utiliser des espèces et dont les intérêts sont donc négligés par la structure incitative.

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Bien sûr, l’utilisation d’espèces n’a guère de sens dans un contexte de commerce électronique, où il existe de nouvelles options pour les consommateurs en plus des paiements par crédit ou par débit, comme les plans d’achat immédiat et de paiement ultérieur qui permettent aux acheteurs de contourner entièrement les cartes de crédit. Mais il existe encore de nombreuses transactions en face à face où une option de papier-monnaie serait la bienvenue pour beaucoup.

En fin de compte, la bataille pour maintenir l’option de l’argent liquide est emblématique de la tension à laquelle les régulateurs sont confrontés entre favoriser la liberté des entreprises d’accepter ou de refuser un mode de paiement et privilégier le droit des consommateurs de choisir parmi une série d’options légitimes. L’introduction d’une législation garantissant aux personnes la possibilité de choisir de payer en espèces signalerait une approche centrée sur le citoyen en matière de réglementation des entreprises. Faciliter un monde sans espèces est exclusif et inutile.

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Étant donné que les consommateurs se font botter les fesses par une inflation élevée, ce serait une étape positive pour l’inclusion financière dans l’économie si l’État signalait qu’il pourrait agir comme intermédiaire entre eux et les entreprises. Les provinces pourraient donner aux gens le droit de payer en espèces parallèlement à une option de débit ou de crédit dans le cadre de leur législation sur la protection des consommateurs – un moyen simple pour les premiers ministres conservateurs de démontrer leur engagement déclaré à rendre les Canadiens plus « libres ».

Que l’argent revienne en roi. Cela pourrait rendre la vie un peu plus abordable et mieux protéger les populations vulnérables. De plus, je suis prêt à casser ces 20 $.

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