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Le poème « Variations sur rien » de Giuseppe Ungaretti est apparu pour la première fois dans son recueil de 1950 La terre promise (La Terre promise), publié en Italie. Certains des premiers critiques estimaient que ce recueil marquait un style différent des images tronquées et des lignes brèves typiques d’Ungaretti, mais aujourd’hui, ce recueil est annoncé comme l’une de ses meilleures œuvres. Même si les poèmes de ce recueil prennent un peu plus de place sur la page que les premiers poèmes d’Ungaretti, ils sont indéniablement toujours épars, convaincants et très imagés.
Dans « Variations sur rien », comme dans de nombreuses œuvres d’Ungaretti, le poète se concentre sur une idée unique et simple et l’étoffe avec des mots puissants et descriptifs. Le sujet de ce poème est le temps fugace de la vie humaine et la résistance des objets terrestres non humains. Un sablier peut dépendre de la main d’une personne pour le retourner afin de répéter sa mesure du temps, mais lorsque la main est partie, l’objet continue de mesurer le passage du temps. Bien que le message global soit philosophique et évidemment abstrait, le poète transmet ce message avec des images précises d’objets tangibles et de moments de la vie réelle qui sont à la fois frappantes et accessibles.
Le poème dépend avant tout de sa capacité à évoquer des images spécifiques dans l’esprit du lecteur, puis à les traduire en une contemplation stimulante et provocatrice. L’œuvre d’Ungaretti est connue pour son obscurité et son symbolisme, par opposition à l’expression logique et concrète, et « Variations sur rien » est un bon exemple de son style subjectif. Il doit être lu autant pour la beauté de son expression que pour la signification spécifique de ses lignes.
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