Les frais universitaires au Royaume-Uni augmenteront pour la première fois en huit ans, passant de 9 250 £ à 9 535 £ par an à partir d’avril 2025, en raison de l’inflation. Les prêts de maintenance pour les étudiants à faible revenu augmenteront également. Cette décision, critiquée par l’opposition, est soutenue par Universities UK comme nécessaire pour la durabilité des établissements. Les étudiants doivent prendre en compte ces changements financiers et éducatifs dans leur planification future.
Augmentation des frais universitaires : Ce que cela signifie pour les étudiants
Les frais d’inscription des universités subiront une hausse significative, atteignant des centaines de livres par an, dans un revirement inattendu de Sir Keir Starmer. Malgré des engagements antérieurs du Premier ministre visant à abolir ces frais, le coût des études augmentera pour la première fois en huit ans, conformément à l’inflation. Cette modification, qui prendra effet en avril 2025, fera grimper le montant des frais de scolarité d’un diplôme de premier cycle de 9 250 £ à 9 535 £ par an. Les prêts de maintenance pour les étudiants à faible revenu augmenteront également, passant de 10 227 £ à 10 544 £ pour aider à couvrir ces coûts accrus. De plus, un nouveau plafond de frais de 5 760 £ sera instauré pour les années de fondation en 2025 dans certaines disciplines comme les affaires et les sciences humaines.
Réactions et implications de cette décision
Lors d’une annonce faite à la Chambre des communes, la secrétaire à l’Éducation, Bridget Phillipson, a souligné que l’augmentation des frais n’avait pas été une décision facile. Elle a ajouté que cela ne se traduirait pas par des paiements mensuels plus élevés pour les diplômés lors du remboursement de leurs prêts. Selon elle, il est crucial que les universités gèrent leurs finances de manière responsable afin de garantir leur durabilité. Cependant, ce revirement de situation a suscité des critiques. Laura Trott, la secrétaire d’État à l’Éducation de l’ombre, a accusé le gouvernement de « déclarer la guerre » aux étudiants, tandis que Neil O’Brien, ministre de l’Éducation de l’ombre, a dénoncé l’incohérence des promesses du Parti travailliste.
Universities UK a accueilli cette augmentation comme une mesure nécessaire, affirmant que des universités prospères sont fondamentales pour un Royaume-Uni dynamique. Vivienne Stern, directrice générale de l’UUK, a déclaré que le gel des frais au cours des dix dernières années avait considérablement diminué leur valeur réelle, rendant cette hausse inévitable pour soutenir à la fois les étudiants et les institutions.
En somme, alors que les frais de scolarité continuent d’évoluer, il est essentiel pour les étudiants de comprendre comment ces changements les affecteront sur le long terme, tant au niveau financier qu’éducatif.