Unifor fixe au 9 octobre la date limite pour les négociations contractuelles avec GM

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Unifor a fixé au 9 octobre à 23 h 59 la date limite pour les négociations contractuelles avec General Motors, alors que les dirigeants syndicaux cherchent à obtenir des conditions qui seront acceptées à la fois par l’entreprise et par les membres du syndicat.

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Les négociations entre le syndicat et le constructeur automobile américain ont repris cette semaine après que les travailleurs de Ford Motor Co. du Canada ont voté en faveur d’un nouveau contrat le week-end dernier.

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Lana Payne, présidente d’Unifor, a salué le contrat Ford comme étant un changement dans la vie des travailleurs, car il entraîne des gains salariaux historiques et d’autres améliorations d’autres avantages sociaux.

Le contrat de Ford, cependant, n’a été ratifié que par 54 pour cent des travailleurs, et les travailleurs spécialisés d’Oakville et de Windsor n’ont pas voté en faveur, ce qui a soulevé des questions sur le soutien que les travailleurs de GM accorderaient à des conditions similaires.

«La révolte des métiers spécialisés chez Ford va probablement se répercuter sur les négociations entre GM et Stellantis», a déclaré par courriel Larry Savage, président du département d’études sociales de l’Université Brock.

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Il a noté que le vote chez Ford montrait une fracture générationnelle, les travailleurs proches de l’âge de la retraite étant plus susceptibles de s’opposer à l’accord de principe en raison de leurs préoccupations concernant l’amélioration des retraites.

Mais GM a une main-d’œuvre plus jeune, en partie grâce aux embauches relativement récentes à l’usine d’Oshawa de l’entreprise. L’entreprise a arrêté ses activités fin 2019, pour ensuite la rouvrir avec de nombreux nouveaux travailleurs en 2021.

Les jeunes travailleurs ont obtenu de nombreuses améliorations dans le contrat Ford, notamment des gains de salaire initiaux, un chemin plus court vers le niveau de salaire complet et un salaire minimum plus élevé.

« Pour la prochaine génération de travailleurs de l’automobile, ce contrat change la donne, cela ne fait aucun doute », a déclaré Jim Stanford, économiste du travail et directeur du Center for Future Work.

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Des négociations contractuelles avec Unifor ont également lieu alors que le syndicat United Auto Workers aux États-Unis s’efforce également d’obtenir de nouveaux contrats.

Le syndicat américain a lancé une grève contre les Trois Derioit le 15 septembre avant de l’étendre la semaine dernière, puis de nouveau vendredi.

La position agressive du syndicat, tant dans l’escalade des grèves que dans ses revendications de hausses salariales de 40 pour cent, a fait craindre à certains membres d’Unifor que leur syndicat n’ait pas fait assez de pression.

Stanford a toutefois mis en garde contre les comparaisons directes avec ce qui se passe aux États-Unis, soulignant que le contrat de l’UAW s’étend sur plus de quatre ans et que le chiffre de la hausse salariale globale semble donc plus élevé.

Il a également noté que l’UAW n’a pas encore conclu de contrat avec des gains garantis.

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« Le fait que la grève de l’UAW se poursuive rappellera aux gens que les négociations collectives sont difficiles et qu’on ne peut rien tenir pour acquis. »

On ne sait pas encore clairement dans quelle mesure les deux autres constructeurs automobiles de Détroit seront réceptifs aux conditions conclues avec Ford, a déclaré Stanford.

« Compte tenu de l’ampleur des gains économiques découlant de cet accord, il n’est pas acquis d’avance que GM ou Stellantis l’accepteront », a-t-il déclaré.

GM a simplement déclaré qu’il avait hâte de « travailler avec nos partenaires d’Unifor pour bâtir un avenir compétitif qui reconnaît également les contributions de nos employés à notre succès commun ».

Les pourparlers de GM concernent environ 4 300 travailleurs de l’usine de groupes motopropulseurs de St. Catharines, du complexe d’assemblage d’Oshawa et du centre de distribution de pièces de Woodstock.

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