Une saison en enfer d’Arthur Rimbaud


Je suis une personne organisée. Psychotiquement organisé. Sauf quand il s’agit de livres. J’essaie de planifier mes lectures, j’essaie de finir un livre pour en commencer un nouveau, mais c’est en vain. Je lis ce que je veux lire, chaque fois que j’ai besoin de le lire. Donc, avec quatre livres sur mon étagère en cours de lecture, aujourd’hui, j’avais envie de lire quelque chose de différent. D’abord, des trucs bizarres de Tim Burton, ensuite, Une saison en enfer attiré mon attention et nous y voilà.

Quoi qu’il en soit, c’est l’un de ces livres que je devrais lire whi

Je suis une personne organisée. Psychotiquement organisé. Sauf quand il s’agit de livres. J’essaie de planifier mes lectures, j’essaie de finir un livre pour en commencer un nouveau, mais c’est en vain. Je lis ce que je veux lire, chaque fois que j’ai besoin de le lire. Donc, avec quatre livres sur mon étagère en cours de lecture, aujourd’hui, j’avais envie de lire quelque chose de différent. D’abord, des trucs bizarres de Tim Burton, ensuite, Une saison en enfer attiré mon attention et nous y voilà.

Quoi qu’il en soit, c’est un de ces livres que je devrais lire en étant ivre. Malheureusement, je ne bois pas. Donc, c’était un peu difficile de comprendre ce que je lisais. Cette œuvre en prose, écrite par Rimbaud à l’âge de 18 ans, est divisée en neuf parties. Et c’est l’observation la plus précise que je puisse donner. Le reste est du pur symbolisme difficile à obtenir si vous n’avez pas lu quelque chose sur sa vie et sa liaison troublée avec Verlaine (une inspiration assez profonde ici). Ce sont des mots écrits par une âme jeune et tourmentée, désespérée de tout mettre en avant, de se purger. Des mots écrits avec une sensibilité exquise, décrivant de belles images sombres et intenses. J’ai vu que, dans toute sa splendeur, dans la première partie, introduction.

La seconde partie, Mauvais sang, c’est un recueil des conséquences de ses ancêtres, de son sang, et d’autres réflexions étranges qui m’ont fait penser que je n’aimerais probablement pas ce qu’il fumait à ce moment-là.

La troisième partie était… enfin, je ne veux pas dire que j’ai pris plaisir à le lire, car il s’agit de la mort du narrateur et de son arrivée en enfer (rien de bien agréable à lire juste avant d’aller au lit, honnêtement), mais c’est joliment écrite. Encore une fois, ce jeune homme vous fait ressentir ce qui se passait dans son esprit et dans son âme avec des détails troublants.

La quatrième partie est Ravings I, Vierge folle, L’épouse infernale. Je suppose que vous pouvez imaginer à qui il fait référence dans celui-ci.
Je ne devrais pas continuer à gâcher ça, non?. Alors, pendant tout cet étrange voyage de l’existence sur terre à la condamnation en enfer, il ne reste qu’une question à se poser : peut-il être sauvé ? Même s’il est déjà en enfer, peut-il trouver une sorte d’atténuation, voire de salut ?

Ouais… je ne réponds pas à ça. J’ai eu une bonne lecture, étrange, sombre, triste, bizarre, déroutante, troublante, stimulante, dérangeante. À ton tour.

21 mai 14
* Aussi dans mon blog.



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