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Une récession s’installera au Canada au premier trimestre de 2023, plus tôt que prévu initialement, ont déclaré mercredi les économistes de la plus grande banque du Canada.
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La Banque Royale a fait des vagues en juillet lorsque sa boutique d’économie est devenue la première de Bay Street à prévoir une récession. Claire Fan et Nathan Janzen avaient initialement prédit que le ralentissement surviendrait au deuxième trimestre, mais dans un nouveau rapport, ils ont déclaré que divers facteurs « accéléreraient l’arrivée d’une récession au Canada », notamment la hausse des taux d’intérêt.
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« Des fissures se forment dans l’économie canadienne », ont écrit Fan et Janzen.
Les marchés du logement se sont considérablement refroidis et bien que le marché du travail reste vigoureux, affichant un taux de chômage de 5,2 % en septembre, des signes de faiblesse sont apparus, notamment une perte de 92 000 postes au cours des quatre derniers mois.
Cependant, les taux d’intérêt joueront le rôle le plus « important » dans la trajectoire de l’économie, écrivent les auteurs. Ils prévoient que la Banque du Canada augmentera son taux de prêt de référence à 4 % de 3,25 % actuellement avant de suspendre les hausses de taux fin 2022.
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Les États-Unis, ont-ils dit, continueront de progresser pendant le reste de l’année – entre 4,5% et 4,75% – avant de faire une pause au début de l’année prochaine. Les coûts d’emprunt plus élevés créeront des vents contraires que l’économie ne pourra pas faire passer, ont écrit Fan et Janzen.
Bien entendu, l’action des banques centrales dépend de l’inflation. Au Canada, le le nombre de titres se situe à sept pour centaprès le sommet de quatre décennies de 8,1 % en juin, mais toujours bien au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque du Canada.
« Des tendances d’inflation plus tenaces au cours des prochains mois pourraient encore entraîner des hausses supplémentaires, une baisse potentiellement plus importante de la consommation des ménages et une récession plus profonde », ont écrit Fan et Janzen.
La paire a calculé que 3 000 $ de pouvoir d’achat moyen seront perdus l’année prochaine en raison des coûts d’emprunt plus élevés et du coût de la vie plus élevé. Cela signifie que les ménages disposeront de moins de liquidités pour stimuler la croissance.