Une réalité à part : d’autres conversations avec Don Juan


Carlos Castaneda (25 décembre 1925 – 27 avril 1998) raconte comment il a rencontré don Juan en 1961, dix ans avant la rédaction de ce livre. Don Juan est un amérindien Yaqui du nord-ouest du Mexique qui est également un chaman ou un sorcier, comme le décrit Castaneda, et également un très vieil homme en excellente forme physique.

Le 2 avril 1968, Castaneda rend visite à Don Juan au centre du Mexique. Castaneda présente son premier livre à don Juan, en lui disant qu’il est le sujet. Le livre suscite un peu de curiosité mais pas beaucoup. Les deux attendent sur un banc de parc l’un des amis de Don Juan, et pendant ce temps Castaneda raconte l’histoire d’enfants pauvres des rues qui avaient proposé de cirer leurs chaussures et avaient mangé des restes de nourriture dans un restaurant avec des tables à l’extérieur. L’auteur exprime sa tristesse pour les enfants des rues, mais don Juan s’y oppose. Il soutient que Castaneda ne peut pas savoir si une vie est meilleure qu’une autre parce que l’auteur n’a pas encore appris à voir correctement le monde en tant que sorcier ou homme de connaissance.

Don Juan enseigne à Castaneda que lorsqu’on voit comme un sorcier, les gens apparaissent comme des œufs lumineux. Il amène l’auteur à une mitote – une réunion au cours de laquelle les gens ingèrent du peyotl – et rassure Castaneda sur le fait qu’il ne devrait pas craindre le peyotl. Castaneda ne craint en effet pas l’expérience mais hésite à abandonner ce qu’il considère comme la clarté, ou sa perception habituelle du monde.

Lors d’une précédente visite au Mexique, Castaneda rend visite à Vicente, un ami de Don Juan, et Vicente donne à l’auteur des herbes à planter dans le désert. Cela conduit à une rencontre dangereuse avec les alliés de Vicente, mais Castaneda s’échappe en s’éloignant rapidement. Don Juan raconte à l’auteur, après que Castaneda lui ait raconté l’histoire, combien une telle rencontre est dangereuse quand on n’est pas préparé. La prochaine chose logique à faire est de se préparer à rencontrer un allié, ce qui deviendra le prochain effort de Juan avec son apprenti, Castaneda.

Sur le chemin du mitote, don Juan parle de la mort et de la manière dont elle aborde toujours une personne dans la vie. Au mitote, même si don Juan n’insiste pas pour que Castaneda ingère du peyotl, l’esprit du peyotl connu sous le nom de Mescalito plane au-dessus de Castaneda pendant la cérémonie, mais il ne perçoit cet événement que comme un bourdonnement dans ses oreilles et une lumière rose qui se projette sur les visages. des participants mitote. Don Juan explique plus tard la visite et avec quelle douceur

Mescalito soigne Castaneda. Dans une mitote ultérieure, Castaneda voit Mescalito reprendre un jeune homme nommé Eligio et lui apprendre sa chanson de peyotl. L’auteur est maintenant prêt pour la prochaine phase d’apprentissage à voir comme un sorcier.

Don Juan insiste pour que Castaneda fume des champignons psychoactifs pour la phase suivante. Avant de fumer, l’auteur voit un autre sorcier nommé Genaro faire des acrobaties impossibles près d’une cascade. Don Juan explique que Genaro utilise ses filaments lumineux qui émanent de sa région nombril. Ces filaments sont très développés en longs tentacules, et avec ceux-ci, Genaro saute de rocher en rocher et maintient son équilibre.

En fumant les champignons pour la première fois, Castaneda rencontre le gardien, un être qui apparaît à l’auteur comme un monstre. Comme Castaneda ne parvient pas à vaincre le gardien, don Juan tente une autre approche. Il dit à Castaneda que l’auteur doit vivre comme un guerrier, ce qui implique le développement de la volonté et de la patience. Par volonté, le sorcier entend toujours contrôler les situations, et par patience, il entend savoir quand et quand ne pas agir.

L’expérience suivante de fumer révèle au visage de Castaneda don Juan qu’il est fait de filaments lumineux. Don Juan emmène alors Castaneda à la rencontre d’un esprit de l’eau, ce qui se passe plutôt bien. Cela ouvre la voie à la vision de l’eau par Castaneda sous la surveillance de don Juan. Le sorcier utilise son attrape-esprit, une corde avec laquelle il produit des sons de hauteur variable, pour faciliter le processus. Castaneda voit l’eau à la manière d’un sorcier et voyage en fait le long d’un ruisseau, mais don Juan doit l’éloigner. L’eau emprisonne presque Castaneda pour toujours.

Après avoir exhorté Castaneda à vivre davantage comme un guerrier, don Juan tente de le présenter à son allié en fumant les champignons. Castaneda aperçoit l’allié mais doit détourner rapidement le regard. L’auteur n’est pas encore prêt à contrôler le pouvoir de l’allié, et celui-ci a le potentiel de tuer Castaneda.

L’auteur revoit l’allié et apprend quelque chose sur l’endroit où il trouvera son pouvoir. Il passe une nuit seul avec l’allié, ce qui est très effrayant. Don Juan et Genaro démontrent certains de leurs pouvoirs à l’auteur avant que Castaneda ne parte pour Los Angeles, où il compile ses notes de terrain dans le livre.



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