Une Québécoise accusée d’avoir menacé Trump sera évaluée

Pascale Ferrier a récemment déposé une lettre de cinq pages au tribunal « pour expliquer pourquoi je suis apte à subir un procès ». Elle a écrit qu’une évaluation serait « juste une (perte) de temps et une perte d’argent (du gouvernement) ».

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La femme de St-Hubert qui est accusée d’avoir menacé de tuer Donald Trump alors qu’il était président des États-Unis subira une évaluation pour voir si elle est apte à subir son procès.

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Lors d’une brève audience mardi, les avocats des deux parties ont informé le juge du tribunal de district américain Dabney Friedrich qu’ils s’étaient mis d’accord sur un médecin qui pourrait examiner Pascale Ferrier pour déterminer si elle est en mesure de suivre une procédure judiciaire.

Les avocats de Ferrier se sont précédemment opposés à l’évaluation parce que l’accusation voulait qu’elle soit effectuée par des experts du Federal Bureau of Prisons des États-Unis.

Ferrier a été arrêté depuis qu’elle a été arrêtée le 20 septembre 2020 lorsqu’elle s’est présentée à un poste frontière à Buffalo, dans l’État de New York, et a déclaré aux agents frontaliers américains qu’elle était la personne à l’origine d’une lettre de menace contenant le poison ricine et adressée à Trump à la Maison Blanche. La lettre a été interceptée le 18 septembre 2020 lorsqu’elle est arrivée au centre de tri du courrier de la Maison Blanche, et les services secrets l’ont remise au FBI.

Lors de l’audience de mardi, aucune mention n’a été faite d’une lettre de cinq pages que Ferrier a déposée au tribunal le mois dernier « pour expliquer pourquoi je suis apte à subir mon procès ». Elle a écrit qu’une évaluation ne serait « qu’une (perte) de temps et une perte d’argent (du gouvernement) ».

« Tout le monde, sauf moi, parle de moi à toutes les audiences. Il est donc important pour moi de faire entendre ma propre voix, pas seulement par l’intermédiaire de mes avocats », a écrit Ferrier.

« Tout d’abord, permettez-moi de parler un peu de moi : je suis une femme française et canadienne de 54 ans, avec un diplôme d’ingénieur français, donc avec un haut niveau d’éducation. De plus, j’avais un travail très bien rémunéré avec des responsabilités avant mon arrestation.

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Dans la lettre, Ferrier poursuit en expliquant qu’elle est capable de faire des recherches juridiques à l’aide d’une tablette fournie par la prison où elle est détenue.

« Je sais ce qu’est une menace et que la ricine est classée comme arme biologique. Ces accusations sont graves et je comprends les peines que je pourrais encourir si j’étais reconnu coupable. De plus, je connais l’éventail des peines prononcées dans des cas similaires », a-t-elle écrit. « Je ne peux pas dire plus de détails sans mettre en péril la protection du cinquième amendement contre l’auto-incrimination. »

Ferrier a également exprimé sa préoccupation quant à la possibilité de devoir voyager à mi-chemin à travers les États-Unis afin d’être évalué par un psychiatre du Federal Bureau of Prisons. Elle a écrit qu’elle devrait subir des quarantaines de 14 jours à chaque arrêt si elle devait être transférée pour l’évaluation. Lors de l’audience de mardi, il est apparu que les avocats de l’affaire avaient réglé cette question, l’expert choisi pour faire l’évaluation étant qualifié de « médecin local ».

L’affaire revient devant le tribunal pour une audience sur le statut en mars.

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