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Le suspect de viol en série, Richard Mantha, a administré à une toxicomane une forte dose de fentanyl avant d’avoir des relations sexuelles avec elle alors qu’elle s’assoupissait, a-t-on entendu lundi lors de son procès à Calgary.
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La plaignante, dont l’identité est protégée par une interdiction de publication, a déclaré qu’elle se trouvait avec Mantha dans un « garage » qu’il possédait sur un terrain à l’est de Calgary.
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Elle a déclaré qu’il lui avait donné plus de fentanyl que ce qu’elle lui avait demandé avant de lui fournir un jouet sexuel et de l’utiliser finalement sur elle.
« Vous a-t-il demandé s’il pouvait l’utiliser sur vous ? » a demandé la procureure de la Couronne Dominique Matherin à la femme de Calgary.
« Non », a répondu le témoin.
« De quelle autre activité sexuelle avez-vous eu lieu dont vous vous souvenez ? dit le procureur.
«Il a utilisé le même vibromasseur sur lui-même, puis il l’a utilisé sur moi et a ensuite couché avec moi. Il l’utilisait sur moi pendant qu’il faisait l’amour avec moi », a-t-elle déclaré.
« Et était-ce consensuel ? » demanda Mathurin.
« Non », dit la femme.
« Pendant l’activité sexuelle, dans quelle mesure êtes-vous conscient ? » a-t-on demandé au témoin.
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La femme a également déclaré que Mantha avait pris sa voiture et l’avait vendue, mais avait promis de lui donner un véhicule de remplacement qu’il avait acheté, mais ne l’avait jamais fait.
Le témoin est devenu ému à un moment donné en décrivant comment elle avait perdu son véhicule et ne l’avait jamais remplacé, ce qui lui a valu un bref ajournement pour qu’elle puisse se ressaisir.
La défense contre-interroge le témoin
Pendant ce temps, en contre-interrogatoire par l’avocat de la défense André Ouellette, elle a déclaré que Mantha lui avait dit qu’elle obtiendrait le nouveau véhicule une fois qu’elle arrêterait de se droguer.
Mais elle a admis qu’elle était retombée dans la drogue après avoir été abstinente pendant sept ans lorsque son mari est décédé.
« Cet événement… a ruiné votre vie ? » Ouellette a évoqué le décès de son mari.
«Oui», a répondu le témoin.
«J’ai essayé de me suicider le jour de la mort de mon mari.»
Le témoin a reconnu que sa consommation de drogue avait eu un impact sur sa mémoire et avait entendu parler d’autres femmes portant plainte contre Mantha avant de s’adresser à la police.
Le procès de Mantha est en cours réalisé en françaismais les plaignants anglais sont interrogés uniquement dans leur langue maternelle tandis qu’un traducteur est assis aux côtés de l’accusé au cas où il y aurait des mots qu’il ne comprendrait pas.
Le procès reprend mardi.
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