Une pandémie provoque une augmentation de 65% de l’anorexie chez les adolescents: étude

La première vague de la pandémie a vu une augmentation du nombre d’adolescents souffrant d’anorexie au Canada.

Une nouvelle étude de l’Université McGill de Montréal a révélé que le nouveau diagnostic d’anorexie est passé de 24,5 par mois en moyenne à 40,6 en moyenne – un bond de 65% – chez les 13-16 ans, rapporte le

Courrier quotidien.

C’était après que les cas soient restés stables pendant environ cinq ans avant l’arrivée de COVID-19.

De plus, les hospitalisations pour anorexie sont passées de 7,5 par mois à 20 par mois, soit une augmentation de 166 %.

Les chercheurs ont examiné les données de six grands hôpitaux pédiatriques au Canada qui ont des programmes de traitement des troubles de l’alimentation de niveau tertiaire et ont obtenu les dossiers médicaux de près de 1 900 Canadiens, âgés de 13 à 16 ans, qui ont reçu un diagnostic d’anorexie entre le 1er janvier 2015 et le 30 novembre 2020.

Au cours des mois pandémiques de mars 2020 à novembre 2020, ils ont constaté que les cas d’anorexie augmentaient rapidement.

Les augmentations les plus importantes ont été enregistrées en Ontario et au Québec, qui ont également connu les augmentations les plus élevées lors de la première vague de la pandémie.

Mais un hôpital de la Colombie-Britannique était le seul des six hôpitaux inclus dans l’étude à ne pas souffrir d’une augmentation des cas d’anorexie.

Les résultats de l’étude ont été publiés mardi dans

Réseau JAMA ouvert.

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