Une membre du Congrès dit qu’un collègue l’a « taquée », a dit « Embrasse mon cul » quand elle lui a demandé de porter un masque

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photo: Drew Angerer (Getty Images)

La représentante Joyce Beatty, une démocrate représentant le 3e district de l’Ohio, a déclaré mardi tweeter qu’en se rendant à l’étage de la maison, le représentant Hal Rogers (R-Ky.) « m’a piqué le dos » et lui a dit de « m’embrasser le cul », quand elle lui a demandé de mettre un masque.

Selon Beatty, les deux étaient sur le point de monter à bord d’un train dans le bâtiment du Capitole à l’étage de la maison, quand elle dit qu’elle « a respectueusement demandé à mon collègue le représentant Hal Rogers de mettre un masque en montant dans le train ». En réponse, Beatty dit que Rogers « a alors piqué mon dos, exigeant que je monte dans le train », et quand elle lui a demandé « de ne pas me toucher, il a répondu, ’embrasse mon cul.' »

Selon Beatty, le comportement de Rogers n’est pas une anomalie. « C’est le genre de manque de respect que nous combattons depuis des années, et cela indique le problème plus large que nous avons avec les membres du GOP affichant des mandats de santé et de sécurité conçus pour assurer notre sécurité et celle de notre personnel », a-t-elle écrit dans un tweet de suivi. Beatty appelé sur Roger pour « grandir et s’excuser pour votre comportement ».

Le récit de Beatty intervient au milieu de comportements de plus en plus conflictuels et dangereux de la part de membres du Congrès anti-masque, anti-vax et conservateurs qui exposent leurs collègues à un risque d’exposition au covid. En janvier dernier, la représentante démocrate Cori Bush du Missouri a déménagé son bureau loin de la représentante Marjorie Taylor Greene (R-Ga.) après une confrontation dans laquelle Bush a appelé Greene pour ne pas porter de masque dans le couloir de Capitol Hill.

Lors de l’insurrection du 6 janvier de l’année dernière, alors que les membres du Congrès étaient enfermés à l’intérieur, plusieurs membres républicains ont refusé de mettre des masques, ce qui a conduit la représentante Pramila Jayapal (D-Wash.) contracter covid quelques jours plus tard.

L’expérience de Beatty n’est que la dernière d’une série de récits inquiétants de membres du Congrès démocrate harcelés verbalement ou autrement blessés et mis en danger par des collègues républicains, dont les actes récents vont d’une prétendue conspiration avec des insurgés du 6 janvier partager vidéos d’anime désordonnées qui les représentent en train de tuer la représentante Alexandria Ocasio-Cortez (DN.Y.). Le parti « pro-vie », en effet.

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