Une femme d’Akwesasne recherchée aux États-Unis dans une affaire de trafic d’êtres humains demande une audience de mise en liberté sous caution

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Une femme d’Akwesasne, arrêtée il y a quelques semaines à la suite d’une demande d’extradition des États-Unis, alléguant qu’elle est responsable de la mort de quatre des neuf personnes qui se sont noyées lors d’une tentative de passage clandestin à travers la frontière canado-américaine l’année dernière, a demandé une audience de mise en liberté sous caution.

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Vendredi, les avocats du palais de justice de Montréal impliqués dans le dossier d’extradition intenté contre Stephanie Square, 51 ans, d’Akwesasne, ont informé le juge de la Cour supérieure James Brunton qu’une requête demandant sa libération avait été préparée.

Les avocats de la Couronne et des États-Unis ont déclaré qu’ils s’opposaient à la libération de Square pour les trois raisons prévues par le Code criminel pour lesquelles les juges peuvent refuser la mise en liberté sous caution. Ces trois raisons sont les suivantes : s’assurer que l’accusé comparaîtra devant le tribunal à l’avenir, protéger la sécurité du public et maintenir la confiance dans l’administration de la justice.

L’audience sur la mise en liberté sous caution devrait avoir lieu en octobre.

Square est en détention depuis son arrestation le 22 août. Elle est citée dans un mandat d’arrêt émis par un tribunal de district américain l’accusant de complot en vue de commettre un trafic d’étrangers, de quatre chefs d’accusation de trafic d’étrangers à des fins lucratives et de quatre chefs d’accusation de trafic d’étrangers ayant entraîné la mort. « Alien » est le terme souvent utilisé aux États-Unis pour désigner les immigrants illégaux. Elle aurait tenté de faire entrer clandestinement aux États-Unis quatre membres d’une famille roumaine : Florin Iordache, sa femme, Cristina (Monalisa) Zenaida Iordache, leur fille de deux ans, Evelin, et leur fils d’un an, Elyen.

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Ils faisaient partie des neuf personnes qui se sont noyées le 29 mars 2023. Les cinq autres personnes qui se sont noyées lors de cette opération de contrebande ratée étaient Casey Oakes, un habitant d’Akwesasne, et une famille de l’État du Gujarat, dans l’ouest de l’Inde. Parmi eux se trouvaient le père, Praveenbhai Chaudhari, 50 ans ; la mère, Dakshaben, 45 ans ; le fils, Meet, 20 ans ; et la fille, Vidhi, 23 ans. Square n’aurait pas tenté de les faire passer en contrebande.

La tentative de faire passer clandestinement les huit personnes de l’autre côté de la frontière depuis Akwesasne s’est soldée par un désastre lorsque le bateau utilisé pour l’opération a apparemment coulé dans des eaux glaciales.

Une déclaration sous serment déposée avec la demande d’extradition allègue que Square a pris des dispositions pour le bateau qui a coulé et qu’elle a continué ses efforts pour faire passer clandestinement des personnes à travers la frontière après les noyades.

Elle a également un casier judiciaire au Québec. Le 18 septembre 2023, elle a plaidé coupable au palais de justice de Valleyfield pour avoir omis d’immobiliser un véhicule à moteur ou une embarcation alors qu’elle était poursuivie par la police d’Akwesasne. L’accusation concernait un incident survenu quelques semaines seulement avant la noyade des neuf personnes. Elle a été condamnée à un an de probation.

En 1996, elle a plaidé coupable d’introduction par effraction, de menaces, de résistance à l’arrestation et de port d’arme dissimulée. Dans cette affaire, également entendue au palais de justice de Valleyfield, elle a été condamnée à deux ans de probation.

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