Une femme accusée d’avoir quitté le Canada pour rejoindre l’Etat islamique et rester derrière les barreaux

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La femme de Pierrefonds arrêtée cette semaine pour avoir quitté le Canada pour vivre en Syrie et soutenir le groupe terroriste ISIS restera derrière les barreaux pendant au moins 11 jours.

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Oumaima Chouay, 27 ans, a fait une brève comparution vendredi devant la juge de la Cour du Québec Louise Provost par le biais d’une vidéoconférence reliant l’Établissement de détention Leclerc de Laval au Palais de justice de Montréal, où l’accusé fait face à quatre accusations liées au terrorisme.

L’avocate de la défense Audrey-Bianca Chabauty a demandé que l’affaire de Chouay soit reportée au 8 novembre pour une audience de formalité afin de fixer une date future pour une enquête sur le cautionnement.

« Cela nous laissera le temps de travailler sur un plan de libération convaincant qui sera éventuellement présenté au tribunal », a déclaré Chabauty au tribunal.

L’avocat a également déclaré à Provost que l’accusation lui avait fourni deux disques durs d’ordinateur à titre de preuve depuis l’arrestation de Chouay mercredi.

Quelques heures après son arrivée à l’aéroport, Chouay a été officiellement accusée d’avoir quitté le Canada, de l’Ontario vers la Turquie «et ailleurs dans le monde», pour commettre un crime dans un pays étranger qui serait considéré comme une infraction terroriste au Canada. Elle était aussi accusée d’avoir « participé à une activité de l’État islamique ou contribué » aux activités du groupe en Syrie entre 2014 et 2018. En outre, elle aurait contribué financièrement au groupe et une accusation de complot connexe.

Elle avait été détenue au camp de prisonniers d’al-Raj en Syrie pendant des années avant que le Canada n’accepte de la faire rapatrier cette semaine.

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