mercredi, décembre 25, 2024

Une étude de la NASA met en lumière les zones du globe où les températures connaissent une hausse alarmante.

En septembre 2023, des températures record ont été observées dans plusieurs régions du monde, dépassant de 7,2 °F les moyennes historiques. L’année s’annonce comme la plus chaude jamais enregistrée, avec une élévation de 2,66 °F par rapport aux niveaux préindustriels. Les anomalies de température persistent, incitant les experts à s’inquiéter pour 2024, qui pourrait également devenir une année record. Les causes de ce réchauffement, notamment l’impact volcanique et les émissions de gaz à effet de serre, sont encore à explorer.

Les températures extrêmes de septembre 2023

Une carte récemment publiée par la NASA met en lumière les régions du monde qui ont connu des températures anormalement élevées durant le mois de septembre 2023. Ce mois, particulièrement chaud, a vu des endroits en Europe, en Asie de l’Est, en Amérique du Sud et dans le nord des États-Unis enregistrer des températures jusqu’à 7,2 degrés Fahrenheit au-dessus des moyennes historiques de 1951 à 1980. Gavin Schmidt, directeur de l’Institut Goddard d’études spatiales de la NASA (GISS), a déclaré : « En septembre, un record a été établi de manière surprenante avec une hausse de 0,5 degré Celsius [0,9 F]. C’est sans précédent dans les archives du GISS. »

L’année 2023 se positionne pour être la plus chaude jamais observée, atteignant une température moyenne mondiale de 2,66 degrés Fahrenheit supérieure aux niveaux préindustriels. Schmidt a partagé dans un article de la revue Nature en mars 2024 que « 2023 a déconcerté les climatologues, car aucune année n’a autant challengé nos prévisions ». En effet, les températures mondiales en septembre 2023 étaient de 3,15 degrés Fahrenheit plus élevées que les moyennes de septembre préindustrielles.

Une tendance inquiétante pour 2024

Selon le Service Copernicus sur le changement climatique (C3S), septembre 2023 a été le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de surface de 16,38 °C [61,5 °F]. Ce chiffre représente une augmentation de 0,93 °C par rapport à la moyenne de septembre 1991-2020 et de 0,5 °C par rapport à septembre 2020, qui détenait le précédent record. Bien que septembre 2024 ne soit pas le plus chaud, il a tout de même été classé comme le deuxième mois le plus chaud de son histoire.

Les anomalies de température continuent d’inquiéter, avec une moyenne mondiale de 0,71 °C (1,3 °F) plus chaude que la moyenne 1991-2020 entre janvier et septembre 2024. Samantha Burgess, directrice adjointe du C3S, a déclaré que « 2024 est désormais presque certain d’être l’année la plus chaude jamais enregistrée ». Ce constat souligne la nécessité d’une action accrue lors de la prochaine Conférence sur le changement climatique, COP29.

Le mois d’octobre 2024 a également été marqué par des températures extrêmes, devenant le deuxième octobre le plus chaud jamais observé. Aux États-Unis, les températures dans les États contigus ont atteint 4,9 °F au-dessus de la moyenne, enregistrant ainsi le deuxième mois le plus chaud avec une température de 59 °F. Les États comme l’Utah, l’Arizona, le Nouveau-Mexique et le Texas ont connu leurs mois d’octobre les plus chauds.

Schmidt a conclu en soulignant que « le réchauffement en 2023 était bien plus prononcé que celui des autres années, et 2024 semble suivre cette tendance ». Les experts continuent d’explorer les raisons derrière cette augmentation soudaine des températures, y compris les impacts de l’éruption volcanique de Hunga Tonga-Hunga Ha’apai en 2022, les changements dans les émissions de gaz à effet de serre, ou d’autres facteurs environnementaux. Cependant, aucune explication ne semble adéquate pour justifier la chaleur exceptionnelle de 2023.

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