Rencontrez le nouveau patron, comme l’ancien patron. Lorsqu’il s’agit de savoir qui obtient le plus d’opportunités d’emploi dans l’industrie cinématographique, ce « patron » prend en grande partie la forme d’hommes blancs. Croyez-le ou non!
Deadline contient des détails macabres sur le manque de représentation et d’égalité qui existe encore à Hollywood aujourd’hui. Malgré des données prouvées qui indiquent que les histoires avec des représentations culturelles authentiques conduisent généralement à de plus grands profits, même l’attrait du capitalisme nu ne peut apparemment pas détourner les gardiens de la vieille école de leurs manières coincées dans la boue. Selon The Celluloid Ceiling et l’Annenberg Inclusion Initiative, les calculs à partir de 2022 dans leur ensemble indiquent un manque flagrant de progrès chez les femmes et les personnes de couleur.
En ce qui concerne les 100 films nationaux les plus rentables, seuls 11 % ont été réalisés par des cinéastes qui se trouvent être des femmes, soit une baisse de 1 % par rapport à l’année précédente. Lorsqu’il est étendu au top 250, ce pourcentage passe à 18% … ce qui n’est encore qu’une augmentation dérisoire de 1% par rapport à 2021. Si l’on tient compte du nombre de femmes qui composaient des réalisatrices, des scénaristes, des productrices exécutives, des éditrices, et directeurs de la photographie, le chiffre de 24 % représente une fois de plus une baisse de 1 %. Sans surprise, l’étude de l’USC intitulée « Inclusion in the Directors Chair » confirme que les cinéastes sous-représentés en général (qui incluent les personnes de couleur) ont chuté de 6,6% à 20,7%. Pour le contexte, le nombre de personnes qui s’identifieraient exactement selon ces mêmes critères dans la population des États-Unis dans son ensemble se traduit par 40,7 %.
Sombre!