Les personnes qui ont travaillé avec lui en prison pensent que son éducation difficile et sa perte d’identité l’ont conduit vers une vie de crime.
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Un criminel de carrière qui a fait les manchettes il y a près d’une décennie lorsque la police a appris qu’il entretenait une liaison avec une femme responsable du renseignement de sécurité au Centre de détention de St-Jérôme alors qu’elle lui faisait passer de la drogue en contrebande, s’est vu refuser la libération conditionnelle parce qu’il est maintenant soupçonné de introduire de la contrebande dans un pénitencier fédéral.
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Mario (Tiger) Berubé, 53 ans, purge une peine de 18 ans de prison qu’il a reçue en 2015 pour avoir commis sept vols de banque en 2011 et pour avoir convaincu Jackie Simard, l’agent des renseignements de la prison, d’introduire des drogues comme la cocaïne et le fentanyl. avec d’autres formes de contrebande. Simard a laissé Bérubé utiliser son bureau à la prison pour commander sa contrebande.
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Simard a été arrêtée en 2014 et, deux ans plus tard, elle a plaidé coupable de trafic de drogue, de complot et d’abus de confiance. Avant qu’elle ne soit condamnée à une peine de sept ans de prison, les enquêteurs ont appris qu’elle avait continué à communiquer souvent avec Bérubé après son transfert à l’Établissement Donnacona, un pénitencier à sécurité maximale près de Québec.
Selon une décision rendue récemment par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, Bérubé « a eu une relation intime avec un employé (au Centre de détention de St-Jérôme). Compte tenu de la situation de la salariée, les colis qui lui étaient destinés à l’intérieur de l’établissement ne faisaient l’objet d’aucun soupçon. Des colis contenant des stupéfiants (cannabis, cocaïne, patch de morphine), ainsi que du tabac et des téléphones portables (ont été introduits clandestinement à l’intérieur).
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Bérubé a un lourd casier judiciaire qui a débuté en 1990, alors qu’il avait 19 ans. Il a été reconnu coupable de vol, de vol qualifié, de tentative de vol qualifié, de complot en vue de commettre un vol, de fraude, de méfait et de possession de biens criminellement obtenus. Il a également été sanctionné pour des délits commis derrière les barreaux, notamment possession de drogue et possession d’armes.
La mère de Berubé est autochtone et Berubé est métisse. Il a été placé dans une famille d’accueil à Montréal lorsqu’il était enfant. Il consommait du cannabis quotidiennement à l’âge de 13 ans et à 17 ans, la cocaïne est devenue sa drogue de prédilection.
Les personnes qui ont travaillé avec Bérubé pendant qu’il purgeait sa peine croient que son éducation difficile et sa perte d’identité l’ont conduit vers une vie de crime. Cependant, la Commission des libérations conditionnelles a été informée que Bérubé n’a été identifié que récemment comme Métis et que son équipe de gestion de cas, les personnes qui préparent un délinquant à sa libération, croient qu’il a beaucoup de travail à faire dans les programmes de réadaptation conçus pour les détenus autochtones.
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« Votre dossier fait état de plusieurs rapports disciplinaires, de placements en isolement préventif, d’augmentations de votre cote de sécurité, de transferts vers et depuis des établissements ainsi que de participation à des opérations de contrebande », écrit la commission des libérations conditionnelles dans un résumé de sa décision.
« Au terme de son analyse, la commission refuse la semi-liberté et la libération conditionnelle totale puisqu’elle est d’avis qu’une récidive avant l’expiration de votre peine présentera un risque inacceptable pour la société.
En 2015, peu après son arrivée à l’Établissement de Donnacona, Bérubé a été placé en isolement parce qu’il était soupçonné d’avoir repris ses activités de passage de clandestins. En outre, les gardiens ont appris qu’il était complice d’un incident au cours duquel un codétenu avait été menacé par deux autres personnes qui avaient utilisé un couteau pour convaincre l’homme qu’il devait payer pour sa protection à l’intérieur du pénitencier.
Entre 2018 et 2021, Bérubé a été muté cinq fois en raison de son comportement et il attend actuellement des décisions sur quatre rapports disciplinaires alléguant qu’il aurait introduit davantage de contrebande.
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