mardi, décembre 24, 2024

Une conversation à partir du résumé du troisième étage et de la description du guide d’étude

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« Une conversation du troisième étage » de Mohamed El-Bisatie, comme la plupart de ses écrits, ressemble plus à une peinture qu’à une nouvelle typique. Il crée une scène, puis la peuple uniquement de personnages essentiels et simples dont les gestes parlent presque aussi fort que leurs quelques mots. Denys Johnson-Davies, dans l’introduction du traducteur à Un dernier verre de thé et autres histoires, dans lequel cette nouvelle a été publiée, déclare: « Bien qu’il y ait du drame dans ses histoires, il n’est jamais mis en évidence: la menace se cache presque invisible entre les lignes. » El-Bisatie, poursuit Johnson-Davies, « est un ‘écrivain d’écrivain’, c’est-à-dire un écrivain qui ne fait aucune concession au lecteur paresseux ».

« Une conversation du troisième étage » est une brève histoire, presque aussi courte et succincte que la conversation qui s’y déroule ; et il est aussi austère que l’environnement aride qui entoure son cadre – une prison qui se trouve au bord d’un désert. Cela le fait lire plus comme un poème, dans la mesure où chaque mot, chaque geste est chargé de sens. Tout comme dans un désert une petite parcelle d’herbe verte crie de couleur, les remarques rapides et les mouvements subtils de cette nouvelle le font aussi. Une petite ombre qui traverse la rue vers l’un des personnages principaux devient soudainement une menace, un puissant présage.

Décrivant ses inspirations et ses motivations pour l’écriture, El-Bisatie, dans un article écrit par David Tesilian pour Hebdomadaire Al-Ahram, a déclaré qu’il était « intéressé par la déshumanisation de l’individu par les circonstances ». Il a également déclaré qu’il écrivait à propos de personnes qui vivent dans de petits villages où la vie est lente et « toujours la même, et si des choses se produisent, elles se produisent sous la surface ». « A Conversation from the Third Floor » est une illustration exemplaire de ces sentiments. Le lecteur attentif qui prend le temps de creuser sous la surface de cette histoire apparemment simple découvrira qu’El-Bisatie n’est pas seulement un maître de l’écrit mais aussi un maître de la tromperie.

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