Une chose soi-disant amusante que je ne ferai plus jamais : résumé des essais et des arguments et description du guide d’étude


Ce livre est une collection d’essais de David Foster Wallace écrits entre 1992 et 1996. Ces essais couvrent un large éventail de sujets allant du tennis au cinéma et à la littérature et même une croisière de luxe dans le long essai titulaire.

Le premier essai détaille la carrière de Wallace en tant que joueur de tennis junior. Wallace explique qu’il était un très bon joueur de tennis quand il était jeune car il pouvait profiter de la géométrie du court et des étranges irrégularités du jeu dans l’Illinois. Wallace joue bien en renvoyant simplement les volées de son adversaire jusqu’à ce que l’adversaire fasse une erreur ou ait une dépression émotionnelle sur le terrain. Wallace trouve cette méthode de jeu réussie jusqu’à ce que ses adversaires se développent beaucoup plus rapidement que lui physiquement et soient capables de le maîtriser simplement.

Le deuxième essai est une critique de la télévision contemporaine et de la fiction postmoderne. Wallace pense que la télévision n’est pas mauvaise en soi, mais les gens la regardent trop et elle est trop autoréférentielle. Wallace relie la qualité autoréférentielle de la télévision à la méta-fiction des années 1960. Wallace soutient que la télévision s’appuie fortement sur une ironie qui oblige les téléspectateurs à regarder en continu afin qu’ils puissent toujours être au courant de la blague au lieu d’en être les cibles. Il est presque impossible d’attaquer cette ironie car elle peut simplement insulter l’attaquant. Wallace pense que la seule façon de renverser cette ironie est que les artistes acceptent de risquer des sentiments authentiques.

Dans le troisième essai, Wallace est chargé d’assister à la foire de l’État de l’Illinois et d’écrire sur l’expérience. Wallace soutient que les habitants des zones rurales comme l’Illinois prennent des vacances pour être avec d’autres personnes tandis que les habitants des villes partent en vacances pour s’éloigner des gens. Ainsi, la foire concerne l’État comme une sorte de grande communauté. Cependant, Wallace découvre que la foire elle-même est divisée en différentes sortes de communautés telles que les professionnels de l’agriculture et les personnes qui viennent pour les manèges du carnaval. Wallace soutient en outre qu’en fin de compte, la foire est entièrement consacrée à la nourriture à un niveau ou à un autre, ce qui convient à l’Illinois, car son économie est basée sur l’agriculture.

Dans le quatrième essai, Wallace discute de la critique littéraire de HL Hix, qui tente de sauver la notion d’auteur des critiques poststructuralistes.

Le cinquième essai présente en avant-première le nouveau film de David Lynch « Lost Highway » et le contextualise avec les autres travaux de Lynch. Wallace résume l’intrigue alambiquée de « Lost Highway » et décrit les quelques scènes qu’il a vues être filmées. Wallace explique que ce qui rend une œuvre « lynchienne », c’est la présence constante du macabre dans le banal. Wallace soutient que les films de Lynch sont si efficaces sur le plan émotionnel parce qu’ils impliquent le public dans le mal dont il est témoin à l’écran.

Le sixième essai est une biographie du joueur de tennis professionnel Michael Joyce. Wallace va voir Joyce à l’Omnium canadien et est submergé par la qualité de tous les professionnels par rapport à ce qu’il avait imaginé. Joyce lui-même joue un style de tennis « power-baseline » dans la tradition d’Andre Agassi. Wallace soutient que, comme de nombreux autres athlètes professionnels, Joyce a abandonné tous les autres chemins de la vie pour jouer à un jeu qu’il aime. À bien des égards, ce choix a été fait il y a longtemps et cela n’a peut-être jamais été le choix de Joyce.

Le dernier essai détaille l’expérience de Wallace lors d’une croisière de luxe dans les Caraïbes de sept jours. Bien que la croisière soit censée être une forme de détente, Wallace découvre qu’elle le désespère. Wallace compare les soins prodigués aux croisiéristes aux soins prodigués par une mère à son bébé. Ainsi, à bien des égards, une croisière est un moyen pour les adultes de redevenir des enfants. Wallace s’habitue également rapidement au niveau de luxe du navire et constate qu’il ne désire que plus parce qu’il n’y a aucun moyen de satisfaire l’impulsion enfantine de tout vouloir. Wallace conclut que les gens partent en croisière mais n’ont pas le sentiment qu’ils méritent un tel traitement et donc, d’une certaine manière, en veulent aux gens qui le leur accordent.



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