Une chambre avec vue


La croyance de Forster dans les relations personnelles et son expérience de globe-trotter lui ont permis d’être un ardent défenseur du multiculturalisme bien avant que le terme ne devienne à la mode universitaire. Ses histoires et ses écrits regorgent de transgressions permissives des restrictions sociales, raciales, sexuelles et culturelles. L’égalitarisme de Forster a trouvé un large public à une époque où ses contemporains intellectuels étaient élitistes, conservateurs et tentaient toujours de passer de l’Angleterre victorienne à l’Angleterre moderne.

Forster contribue à cette transition avec son troisième roman, Chambre avec vue, qu’il commença en 1902 mais ne publia qu’en 1908. Dans ce roman, Lucy trouve la complétude dans une fin de bonheur sans vergogne après avoir parcouru une histoire à la structure comique classique. Elle a trouvé l’amour, l’âge adulte et le bonheur – tout ce qui lui manquait au début. L’œuvre célèbre la jeunesse, la nature et l’esprit comique ou grec avec Lucy, une lumière qui éclaire un chemin à suivre pour les hommes et les femmes.

Lucy, avec son mari, prend le meilleur de la politique radicale et de la société victorienne et fait place à la sérénité.



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